Une nouvelle vague de Covid pourrait toucher l'Europe dès cet été. Pendant ce temps, les chiffres des cumuls de décès à travers le monde sont affinés et pourraient bien être beaucoup plus élevés que les 15 millions prévus. A elle seule, l'Inde a sous-estimé dix fois le nombre de morts.
Le déficit de précipitations n'occasionne pas seulement une sécheresse superficielle des sols, mais impacte aussi les nappes phréatiques et la production agricole. De l'Inde à la Russie, la canicule s'installe à travers le monde.
Moscou a envahi l'Ukraine précisément pour empêcher un rapprochement de Kiev avec l'Otan. Alors que le conflit s'éternise et entame sa période décisive dans l'est et le sud du pays, les voisins de la Russie semblent se rapprocher de l'Alliance atlantique, ce qui mettrait fin à leur neutralité et bouleverserait l'équilibre de l'Europe.
263 millions, c'est le nombre de personnes dans le monde qui risquent de basculer dans la misère à cause du conflit, du Covid et de la hausse du prix des matières premières. OXFAM demande l'annulation de la dette des pays les plus pauvres.
« La leçon du Rapport mondial sur le bonheur de ces dernières années est que la solidarité sociale, la générosité entre les gens et l’honnêteté du gouvernement sont cruciales pour le bien-être », a commenté un des coauteurs, Jeffrey Sachs. « Les dirigeants mondiaux devraient en prendre compte », plaide-t-il.
En Europe, les prix des produits agricoles flambent, et les charges sont de plus en plus lourdes pour de nombreuses professions. Mais le risque de famine à travers le monde est aussi un facteur d'instabilité sociale et politique, et les programmes d'aide aux populations africaines et du Moyen-Orient sont déjà dépassés.
L'Europe doit relever deux défis : trouver une alternative aux approvisionnements en gaz russe et freiner la demande au niveau national pour résister à la tempête économiquement et socialement. Mais le développement des connections entre l'Espagne et le reste de l'Europe doit être le résultat d'un accord politique commun.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), une prolongation du conflit en Ukraine aurait des conséquences économiques "dévastatrices" au niveau mondial. L'embargo du pétrole russe a déjà fait perdre le rebond économique réalisé depuis un an, avec la sortie progressive de la crise du Covid.
L'arrivée de l'Ukraine au sein de l'Union européenne est surtout une demande politique et symbolique alors que le pays voit les troupes soviétiques progresser sur le terrain. Les institutions européennes veulent avant tout réaffirmer leur solidarité vis-à-vis de leur voisin ainsi que la vocation européenne de l'Ukraine.
La très grande majorité des réfugiés Ukrainiens veulent rester dans les pays voisins. L'Europe se prépare à un déplacement massif de population, mais la Pologne impose un tri sélectif parmi les nouveaux arrivants.
Les sanctions étaient prévues de longue date par les occidentaux et par l'Europe, mais la première vague de mesures a créé un doute sur leur efficacité à court terme. Les images du conflit forcent les alliés de l'Ukraine à déployer des moyens plus concrets afin d'aider la résistance ukrainienne et l'accueil des réfugiés.
De la désescalade aux sanctions en moins de 24 heures. Les tentatives diplomatiques de l'Europe ont monopolisé les dernières semaines mais, face aux déclarations de Poutine, le temps des sanctions et est désormais arrivé.
La crise en Ukraine force l'Union européenne à diversifier ses ressources énergétiques, et particulièrement de nouveaux approvisionnements en gaz. La dépendance au gaz russe doit être réduite, mais les solutions ne sont pas prêtes.
Les années se suivent et les records de chaleur se multiplient à travers le monde, l'Europe étant aussi touchée, malgré un été plus pluvieux que les années précédentes.
Passées les fêtes, le début d'année s'annonce difficile pour l'Europe, avec une vague Omicron qui pourrait voir de nombreuses activités "bouleversées", selon Emmanuel Macron.
L'explosion du prix du gaz russe bénéficie d'un perfect storm géopolitique : tensions entre la Russie et l'Europe, froid important en début d'hiver, forte consommation pour Noël, inquiétude face au variant Omicron. La Russie enregistre des gains importants face à une Europe fragilisée par Omicron.
L'extrême droite européenne est sous le radar des institutions qui conditionnent l'aide européenne à l'adoption de réformes démocratiques. Les partis souverainistes et populistes pourraient devenir le troisième groupe politique au Parlement européen, mais les divisions face à la Russie empêchent un tel rapprochement.
En utilisant les migrants Kurdes comme outil de pression et de monnaie d'échange contre l'Europe, la Biélorussie s'engage dans une tactique extrême pour défendre le pouvoir de son dirigeant, M. Loukachenko. La confrontation s'étend désormais aux pays voisins, la Pologne et l'Ukraine, déjà au centre des menaces provenant du Kremlin.
La Conférence de Glasgow aurait pu être le moment décisif de la lutte en faveur de l'écologie, face aux pays les plus pollueurs. L'Europe aurait pu prendre la main, mais les tensions au sein de l'UE, sur le charbon et le gaz, ou même le nucléaire, empêchent l'élan commun majeur qui, seul, peut empêcher un point de bascule climatique qui se rapproche toujours davantage.
Presque trois ans avant le début de la crise, la vaccination dans les pays de l'Est de l'Europe souffre d'un retard désormais catastrophique. Les populations non vaccinées n'ont pas confiance dans les institutions médicales de leurs pays, nourrissant une épidémie qui sera, forcément, aggravée par le froid de l'hiver.