L'élargissement européen est repoussé mais ce retard pourrait faciliter les projets de la Russie, de la Chine et de la Turquie, qui entendent jouer un rôle accru dans la région.
Plus de 30 millions d'emplois européens dépendent du commerce extérieur qui fait de l'UE le plus grand exportateur mondial de produits manufacturés et de services.
La croissance du trafic européen a battu tous les records en 2017, mais elle devrait ralentir cette année, sous l'effet de la hausse du prix du pétrole, de la consolidation du secteur aérien et de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.
La semaine dernière, l'émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al-Thani, était en Europe pour discuter de la crise diplomatique qui oppose le petit émirat à l'Arabie saoudite depuis le 5 juin dernier. Si la France et l'Allemagne sont apparues mesurées dans leur soutien, la Turquie prend clairement position pour Doha, son allié dans le Golfe.
Selon des responsables turcs et russes, tout est prêt pour l'achat par la Turquie de systèmes de défense antiaérienne S-400 à la Russie, le plus important deal jamais conclu par Ankara avec un pays extérieur à l'Otan. Si la possibilité d'un accord inquiète les alliés de la Turquie au sein de l'OTAN, celui-ci pourrait cependant ne jamais voir le jour.
La victoire sur le fil du « oui » au referendum qui accorde plus de pouvoir au président turc, Recep Tayyip Erdogan, a provoqué des réactions de méfiance en Europe.
Les Pays-Bas ont interdit la tenue de meetings sur leur territoire, auxquels devaient participer des ministres turcs faisant la promotion du referendum devant donner davantage de pouvoirs au président Recep Tayyip Erdogan. Celui-ci a promis aux Hollandais de leur faire « payer le prix ».
En réaction à une résolution votée par le Parlement européen, le président turc a menacé de ne pas respecter l'accord signé entre son pays et l'Union européenne, selon lequel les migrants arrivés en Grèce sont renvoyés vers la Turquie.
A la faveur d'un décret officiel, la Turquie va conserver définitivement l'heure d'été. Une nouvelle qui réjouit les conservateurs religieux, mais inquiète les milieux économiques turcs.
Un an jour pour jour après le soulèvement antigouvernemental de la place Taksim, la police a violemment réprimé les manifestants qui souhaitaient célébrer cet anniversaire. Qu'a apporté le "mouvement du parc Gezi" à la société turque ? Réponse en quatre points.
Que faire ce 1er mai à Berlin, Barcelone, Bruxelles, Istanbul ou Rome? Expos, concerts, ciné, spectacles et inclassables: les coups de cœur de nos correspondants en Europe.
Hier, les Turcs votaient aussi pour les municipales. Mais contrairement aux Français, ils ont fait le choix de la continuité: malgré la vague de protestation de ces derniers mois, le parti du Premier ministre Erdoğan a été plébiscité. La tactique gouvernementale de diabolisation des médias sociaux a payé.
Twitter est bloqué en Turquie sur décision du chef du gouvernement. Notre correspondante à Istanbul a vite trouvé la parade comme de nombreux twittos turcs. L'oiseau bleu gazouille de plus belle à Istanbul et Erdogan est le seul à y laisser des plumes.