Depuis la dernière migration de masse en 2015, l'Union européenne peine à s'accorder sur une politique migratoire et le nouveau pacte sur l'immigration et l'asile reste difficile à atteindre, tant les positions se sont radicalisées.
La générosité de l'Europe vis-à-vis de l'Ukraine est sans précédent. Mais aux frontières de la Pologne, les réfugiés "non-blancs" sont refoulés, souvent avec violence et mépris. Cette crise raciale est la raison principale de l'abstention de dix-sept pays africains lors du vote de la résolution 'Agression contre l'Ukraine" aux Nations unies.
La très grande majorité des réfugiés Ukrainiens veulent rester dans les pays voisins. L'Europe se prépare à un déplacement massif de population, mais la Pologne impose un tri sélectif parmi les nouveaux arrivants.
Les populistes et l'extrême droite européenne instrumentalisent la peur migratoire et, de fait, les migrants et réfugiés sont souvent mis à l'écart des stratégies vaccinales. Les barrières administratives, logistiques, géographiques, culturelles, linguistiques et financières, mais surtout la stigmatisation envers les migrants empêche une vaccination qui, pourtant, protègerait la population générale.
Selon l'ONU, la situation en Syrie représente "la plus grosse crise aujourd'hui dans le monde" et la Grèce et la Turquie en appellent à l'Europe, pour des raisons différentes. Le spectre d'une crise migratoire équivalente à celle de 2015 est dans tous les esprits.
Pour la première fois depuis 2016, la Grèce est redevenue la principale porte d'entrée des migrants en Europe. Le nouveau gouvernement voudrait accélérer le retour des réfugiés vers la Turquie alors d'autres réfugiés tentent de fuir les zones de conflit en Syrie.
Les Etats membres ne sont toujours pas parvenus à se mettre d'accord sur un mécanisme temporaire de débarquement des migrants secourus en Méditerranée.
Un dépistage précoce des maladies chroniques est pourtant bénéfique pour l'ensemble de la société et garantit une meilleure insertion grâce aux nombreuses associations caritatives.
Au delà des marchandages sur la répartition des migrants, L’Europe commence à s’interroger sur le financement d’un pareil déferlement de misère. Plusieurs annonces ont été faites. Elles méritent un décryptage.
Absence d’accord à Bruxelles sur la répartition des réfugiés supplémentaires accueillis en Europe, rétablissement des contrôles aux frontières par plusieurs pays – dont l’Allemagne … L’afflux de migrants fait vaciller l’Union européenne et semble remettre en cause les accords de Schengen.
Face au gonflement du flot des réfugiés en provenance du Moyen-Orient, la France accepte d'en accueillir 30.000. C’est peu si l’on considère les 200.000 demandes d'asile adressées à l'Allemagne depuis le début de l'année.