Alors que le Rassemblement national pourrait l’emporter dans quatre régions françaises, les forces nationales populistes dominent en Italie et s’installent comme troisième force en Espagne. Elles restent fortes en Autriche, Finlande et Flandre mais déclinent aux Pays-Bas, Danemark et Allemagne.
Ces élections régionales voient la baisse du score des Verts et de la gauche radicale Die Linke et une forte progression du parti populiste AfD, avec un tassement des partis majoritaires.
Si Angela Merkel a été réélue, hier, chancelière fédérale, son parti, la CDU-CSU, sort affaibli des législatives, qui consacrent l'arrivée au Bundestag de l'AfD, le parti de droit nationaliste créé en 2013. Les sociaux-démocrates de Martin Schulz ont enregistré quant à eux leur plus mauvais résultat et ne participeront pas à un nouveau gouvernement de coalition, contrairement, sans doute, aux libéraux du FDP et aux Verts.
L’élection présidentielle française a d’ores et déjà éliminé les deux blocs antagonistes droite-gauche. Ailleurs en Europe, dans les pays de tradition bi-partisane, le changement est également à l’œuvre.
Impossible de ne pas mesurer l’ampleur de la victoire des partis eurosceptiques ou eurocritiques aux élections européennes. Quatorze pays de l'Union sont particulièrement touchés comme nous le montre cette infographie réalisée par Myeurop (cliquez sur chaque pays).
En Allemagne, les eurosceptiques de l''AFD (Alternative für Deutschland) espèrent obtenir des sièges au Parlement européen. Un parti "d'experts" flirtant parfois avec le populisme.
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