En donnant une image apaisée et émouvante lors de la cérémonie du jeudi 2 décembre, dans la grande cour du ministère de La Défense, à Berlin, Angela Merkel clôt une longue mandature qui bénéficie d'une transition réussie avec son successeur social-démocrate, Olaf Scholz.
Crise gouvernementale en Italie et aux Pays-Bas, fragilité de la coalition belge, risque de crise institutionnelle en Espagne, interrogation sur la succession d’Angela Merkel en Allemagne (notre photo)… Le Covid n’est pas le seul facteur d’incertitude en Europe de l’Ouest.
Quasiment tous les pays de l’Union ont félicité le nouveau président américain élu. Mais avec des nuances qui reflètent les bonnes ou mauvaises relations de leur gouvernement avec Donald Trump. Des pays comme l’Allemagne ou la France ont beaucoup à gagner avec la nouvelle administration.
Si la Chancelière a bien remporté les dernières élections législatives, sa formation politique a réalisé son pire score depuis 1949. De nouvelles élections pourraient avoir lieu, contraignant Angela Merkel, au pouvoir depuis douze ans, à une sortie par la petite porte.
Si Angela Merkel a été réélue, hier, chancelière fédérale, son parti, la CDU-CSU, sort affaibli des législatives, qui consacrent l'arrivée au Bundestag de l'AfD, le parti de droit nationaliste créé en 2013. Les sociaux-démocrates de Martin Schulz ont enregistré quant à eux leur plus mauvais résultat et ne participeront pas à un nouveau gouvernement de coalition, contrairement, sans doute, aux libéraux du FDP et aux Verts.
La chancelière allemande, qui présentait hier le programme des conservateurs pour les législatives de septembre prochain, promet notamment "la prospérité et la sécurité pour tous". Mais au-delà des formules choc, celle qui brigue un quatrième mandat semble gérer son entrée en campagne d'une main de maitre.
La chancelière allemande, Angela Merkel, s'est déclarée, mardi 20 juin, favorable au projet de renforcement de la zone euro voulu par Emmanuel Macron. Un groupe de travail franco-allemand doit d'ailleurs rendre prochainement ses conclusions sur une intégration plus poussée de l'Union monétaire.
A la suite de la réunion du G7, qui se tenait ce weekend en Italie, la chancelière allemande a tenu des propos très critiques à l'encontre des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Angela Merkel a ainsi estimé que l'Europe ne pouvait plus compter sur Washington ni Londres.
Lors de leur première rencontre officielle, lundi 15 mai à Berlin, le président français et la chancelière allemande ont affiché leur amitié. Ils sont convenus de travailler sur des sujets de court terme, mais aussi d'approfondir l'Union européenne et la zone euro.
Alors que le président élu a consacré sa première intervention post-élection à l'Europe, plusieurs dirigeants européens l'ont brutalement rappelé à la réalité : c'est l'Union européenne qui décide.
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