Les retours de vacances, la rentrée des classes et la lassitude populaire face à la pandémie pourraient provoquer une nouvelle progression la mortalité. Mais l'enjeu principal reste une meilleure distribution des vaccins pour les pays pauvres.
Les doutes face aux vaccins sont liés à des situations sociales précaires et à un manque de confiance envers les institutions. Signe politique inquiétant, surtout en France qui se trouve en bas du palmarès européen des pays où la vaccination est vue sous un angle positif, et ceci à quelques mois de la saison estivale.
Au printemps dernier, la concurrence faisait rage entre Européens pour obtenir des masques ou des tests. Cette fois, une bonne coordination est au rendez-vous concernant les commandes de vaccins et les stratégies de vaccination. Même si quelques différences demeurent.
L'arrivée prochaine des vaccins se heurte à une population qui, dans certains pays, exprime des doutes sur leur efficacité. Les pouvoirs publics devront se montrer plus pédagogiques et garantir la transparence des études en cours et à venir.
L'histoire de la recherche sur les vaccins est riche en annonces spectaculaires. Quand les bourses et les médias s'affolent, les enjeux économiques et politiques risquent de prendre le pas sur la rigueur scientifique. La découverte d'un premier candidat-vaccin contre le coronavirus s'avère toutefois prometteuse, et l'Europe ne veut pas être en reste.
La "fatigue du Covid" se manifeste par une critique des gouvernements dans certains pays, fragilisés politiquement. Et ces critiques concernent aussi le retard de la coordination européenne face à la pandémie.
Alors que les pays européens disposent des systèmes de santé parmi les meilleurs au monde, la méfiance des Européens envers leurs institutions encourage une méfiance vaccinale qui encourage l'apparition de maladies comme la rougeole.
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