Il faudra encore beaucoup d’opérations militaires de terrain, d’action idéologique ainsi qu’une vraie politique de développement économique et social dans la région pour débarrasser le Moyen-Orient des extrémistes. A cet égard, l’allié incontournable de l’Occident est à l’évidence l’Arabie saoudite.
La semaine dernière, l'émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al-Thani, était en Europe pour discuter de la crise diplomatique qui oppose le petit émirat à l'Arabie saoudite depuis le 5 juin dernier. Si la France et l'Allemagne sont apparues mesurées dans leur soutien, la Turquie prend clairement position pour Doha, son allié dans le Golfe.
Paris refuse de prendre position dans le conflit opposant le Qatar et une coalition emmenée par l’Arabie Saoudite. Pourtant, les preuves s’accumulent d’une implication effective des qatari dans le soutien aux activités terroristes, ce qui n’est pas le cas des saoudiens.
La nouvelle est tombée en plein Ramadan, théoriquement période de paix et de partage en terre musulmane : l’Arabie saoudite, les Émirats Arabes Unis et l’Egypte annonçaient le 5 juin dernier qu’ils imposeraient désormais un blocus aérien, maritime et terrestre au Qatar. Motif affiché ? L’accointance supposée de Doha envers certains groupes terroristes.
L’affirmation de la doctrine Trump et la mise en quarantaine du Qatar remettent d’actualité la question des relations entre la France et l’Arabie Saoudite. Or ces derniers développements sont de nature à dissiper les doutes et militent pour une intensification de la coopération avec la première nation du Moyen-Orient.
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