Au-delà de l’affaire des réfugiées de Ceuta (notre photo), l’arrivée des migrants en Europe a tendance à se ralentir. Mais les pays de l’UE se montrent plus ou moins ouverts. Face à une forte demande, la France accorde assez peu de titres de séjours et prononce beaucoup d’expulsion qui sont rarement exécutées.
Pour la première fois, Bruxelles est intervenue dans le conflit entre Etats membres sur la répartition des réfugiés au sein de l'Union européenne. Mardi 13 juin, elle a déclenché une procédure d'infraction contre la Hongrie, la Pologne et la République tchèque, qui refusent de se conformer aux règles d'accueil des migrants.
L'Allemagne est un des pays de l'Union européenne qui accueille le plus de Syriens. Mais une fois sur place, ces réfugiés sont livrés à eux-mêmes. Quelques mois après leurs arrivées, beaucoup sont reconduits dans le premier pays européen où ils ont mis les pieds.
Depuis quinze ans l’Union européenne tente d'harmoniser les politiques d’asile en Europe. Mais le bilan dressé par un groupe d'experts à Bruxelles demeure mitigé du fait d'une mauvaise volonté évidente des gouvernements nationaux. Décryptage.
L'Allemagne s'est dite prête à accueillir 5.000 réfugiés Syriens. Un chiffre dérisoire au regard des 2 millions d'exilés. C'est pourtant l'un des pays d'Europe les plus engagés avec la Suède. La France et le Royaume-Uni sont encore moins solidaires.
Les demandeurs d'asile ont tout intérêt à préférer le Royaume-Uni à la France. Alors que l'Hexagone reçoit plus de demandes que ses voisins européens, les réponses favorables sont en baisse.
Après la mort d’Idrissa Diallo, 21 ans, dans le Centre d’Internement pour Étrangers (CIE) de Zona Franca, à Barcelone, société civile, avocats et médias demandent la fermeture de ces centres, considérés comme pire que des prisons.
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