Dans un récent rapport, le Conseil de l'Europe alerte sur les difficultés croissantes que rencontrent les femmes dans plusieurs pays européens pour accéder à des moyens de contraception, ou encore en matière de droit à l'avortement.
Si la Pologne vient d'enterrer un très controversé projet d'interdiction de l'IVG, elle n'est pourtant pas le seul pays européen à limiter, voire interdire l'avortement.
En remboursant à 100% tous les soins concernant l’IVG, l’Hexagone offre à ses citoyennes une excellente prise en charge. Dans la plupart des pays européens, la situation des femmes désireuses d’interrompre leur grossesse est moins favorable.
Quarante ans après sa légalisation l'IVG fait toujours débat en France et en Europe. La suppression de la semaine de réflexion obligatoire est critiquée par l'archevêque de Paris. En Belgique, le chef de l’Eglise estime que l'avortement est un drame national.
En Espagne, les artistes se mobilisent contre la réforme du gouvernement Rajoy sur l'IVG. Poupées gonflables devant le ministère de la Justice ou encore fausse vidéo pour un voyage express à Londres. Tous les détournements sont bons pour protester.
Alors qu'en Espagne l'offensive contre le droit à l'IVG se poursuit, les députés français ont supprimé la notion de "situation de détresse" pour recourir à l'avortement. Le point sur une Europe divisée.
L'épée de Damoclès sur les droits des Espagnoles n'a jamais semblée aussi lourde. Le projet de loi du gouvernement Rajoy transforme l'avortement en délit, sauf exceptions. Mais le voisin ibérique n'est pas le seul à prendre des orientations régressives. Le point sur une Europe divisée.
Parmi les Initiatives citoyennes européennes (ICE) en cours, "Un de nous", initiative pro-vie, fait un carton et attise la guerre de lobbying sur les thèmes éthiques et religieux à Bruxelles. "Un de nous" a allègrement dépassé le million de signatures requis pour que la Commission se saisisse de sa requête... Enquête.
Pour la première fois en Irlande, une femme vient d’avorter légalement dans un hôpital de Dublin. Mais l’IVG n’est encore possible que si la vie de la mère est menacée…
L'IVG est à nouveau source de polémiques en Espagne, alors que le gouvernement conservateur envisage de réduire les possibilités d'avortement. Rencontre avec Francisca Garcia, gynécologue et porte-parole de l'association ACAI, qui regroupe les cliniques espagnoles accréditées pour l'IVG.
Une nouvelle "boîte à bébé" vient d'être ouverte à Davos. Des "boîtes à bébé", soutenues par les anti-IVG, qui soulèvent de nombreuses questions, éthiques et médicales. En Europe, 400 bébés ont ainsi été abandonnés dans 200 "baby boxes".
L'avortement étant interdit dans leur pays, les Irlandaises sont contraintes d'aller se faire avorter ailleurs. Une campagne publicitaire anti-IVG a été lancée pour les en dissuader. Eurofocus sur les différentes législations réglementant l'avortement en Europe.
Le gouvernement irlandais a rejeté hier une proposition de loi pour légaliser l’IVG dans certaines circonstances graves. L’avortement reste toujours un sujet tabou dans ce pays marqué par son héritage catholique.
Une caisse d’assurance maladie allemande encourage ses membres à renoncer à l’IVG. Une prime de 300 euros est accordée à la naissance d'un enfant, en échange d'une promesse solennelle: ne jamais avorter.
Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy avait promis de modifier la loi sur l’IVG en Espagne. Il a d’ores et déjà annoncé la couleur: l’interruption de grossesse sera désormais sujette à conditions. Les associations féministes craignent une augmentation du tourisme abortif et le retour des avortements clandestins.
La société civile polonaise, longtemps atone et conservatrice, est mobilisée contre l'accord ACTA, version internationale de la loi Hadopi. A la pointe du combat, le mouvement "Palikot", entré au Parlement en octobre 2011 grâce à son programme social, libertaire et anticlérical. Anna Grodzka, première députée transsexuelle de Pologne, revient pour Myeurop sur l'évolution de son pays.
L'IVG peut-il devenir obligatoire pour les mineures? C'est la question posée à plusieurs juges italiens confrontés aux demandes de parents voulant obliger leur fille à avorter. L'exemple de Sara, 16 ans.
Pas très précoces: les jeunes britanniques n'ont droit à des cours d'éducation sexuelle qu'à partir de 16 ans. La proportion des jeunes ayant eu un rapport sexuel non protégé avec un nouveau partenaire a augmenté dans les deux dernières années et le Royaume-Uni demeure le pays d'Europe de l'Ouest où le nombre de grossesses adolescentes est le plus élevé.