La Grèce peut souffler: 100 milliards de créances vont être effacés par les banques. Le pays ne fera pas faillite mais il est très loin d'être tiré d'affaire. Contrairement à ce que prétendent les dirigeants européens, sa dette n'est toujours pas supportable, d'autant que rien n'a été prévu pour relancer une croissance brisée par les plans d'austérité. Par contre, Athènes va être placée sous tutelle permanente.
Sauvée de la banqueroute il y a moins d'un an, assommée par un plan d'austérité sans précédent, l'Irlande se relève. La croissance repart et une fiscalité toujours très avantageuse attire des entreprises comme Twitter. Mais, le système bancaire, point faible du "tigre celtique", reste très mal en point.
Le retrait par Siemens de 500 millions d’euros auprès de la Société générale, est révélateur d’une nouvelle tendance : face à la crise financière et l’assèchement du crédit, plusieurs entreprises allemandes ont trouvé la parade: fonder leur propre banque.
Le feuilleton ne passionne pas, mais pourrait bien se retrouver très vite en prime time: "Crise grecque, saison 3". Le plan de sauvetage décidé par les européens fin juillet n'a toujours pas été mis en place. Son efficacité sera de toute façon limitée et la dette grecque est désormais "hors de contrôle".
La Caixa a introduit en bourse ses activités bancaires. C'est le début d’une nouvelle forme de gestion des caisses d'épargne espagnoles. Elles représentent 50% du secteur financier espagnol et ont activement contribué au boom immobilier et à l’effondrement de l’économie.
Les banques ont passé un nouveau stress-test à la demande de l'Autorité de supervision bancaire européenne. Un examen de santé qui ne prend pas en compte le risque de défaut de paiement de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande. Ceci pour ne pas affoler les marchés financiers.
La liste des 90 établissements bancaires qui vont être soumis à une série de "stress tests" destinés à évaluer leur résistance a été dévoilée. Ces épreuves, décriées par beaucoup d’économistes, sont avant tout un moyen de rassurer les marchés financiers frileux, alors même que le Portugal vient de demander l’aide de l’Europe.
Les investisseurs sont restés de marbre jeudi à l'annonce de la baisse de la note de trente banques espagnoles par Moody's. Ils veulent croire dans un redémarrage de l'économie et non plus dans le catastrophisme systématique et dévastateur des agences de notation.
L'autorité européenne de supervision des banques (EBA) va commencer demain des tests de résistance sur les banques européennes. Concrètement, cela signifie quoi?
Le protocole de Kyoto a instauré un système de pollueur-payeur: en émettant des "droits à polluer", le marché devait réguler au mieux les émissions de CO2. Mais la "main invisible" est parfois bien maladroite.
Potentiellement 8 millions pour Bob Diamond de chez Barclays, 2,5 millions pour Stephen Hester de chez RBS : les banques nationalisées ont oublié la crise. Et le contribuable qui les a sauvées.
La mobilisation des Etats européens pour conjurer les risques de faillites bancaires est à la mesure de la gravité de la crise financière. La mise de cette partie de poker continentale ? Plus de 4.500 milliards d’euros.
L’Irlande a officiellement demandé l’assistance financière de l’Union Européenne et du FMI pour assainir son système bancaire. Problème: tous les pays et toutes les banques détiennent des créances croisées. Un château de cartes qui risque de s'écrouler.
Berlin veut taxer les banques et faire école en Europe. La France se dit prête à suivre si ces prélèvements ne servent pas à couvrir les erreurs des banquiers. Seule certitude : les Etats européens ne veulent plus dépenser des milliards dans de nouveaux plans de sauvetage bancaires.