Le vieillissement de la population européenne, et les craintes face aux vagues migratoires, imposent une plus grande facilité de migration pour les travailleurs hautement qualifiés. De nombreuses filiales en Europe peinent à renouveler leur masse salariale. L'Union européenne vient de faciliter l'accès à la carte bleue.
Son départ annoncé de longue date, et qui prendra effet dans quelques mois, laisse l'Europe face à des défis immenses, comme rattraper son retard face au changement climatique, décider du type de relance pour l'économie de l'après-Covid, et renverser le déclin géopolitique de l'Europe, qui reste pourtant un des plus grands marchés économiques du globe.
Personne ne pouvait se douter que l'ex-commissaire européen, héros des négociations du Brexit, en viendrait à critiquer l'autorité européenne sur le sujet migratoire, au moment où l'Europe fait face à la contestation de la Hongrie de la Pologne sur ces sujets.
L'épidémie de Covid bouleverse les échanges en Europe, mais le Royaume-Uni, à cause du Brexit et du nouveau système d'immigration, ne parvient pas à recruter sur place pour compenser le nombre de travailleurs originaires du continent, rentrés chez eux.
Le divorce entre le Royaume-Uni et l'Union européenne se poursuit. Il manque près de 4 milliards d'euros pour que les deux parties trouvent un accord final. Londres devrait produire une nouvelle évaluation dans un document du Trésor dans les prochaines semaines.
C'était le 23 juin 2016. Il faudra encore du temps pour mesurer les conséquences du divorce britannique, mais les Européens semblent avoir tourné la page après la signature de l'accord, il y a six mois. Les pertes économiques seront pourtant plus importantes, de part et d'autre de la Manche que le symbole d'une Europe sans le Royaume-Uni.
La pêche reste un des sujets majeurs de tension entre Londres et l'Union européenne. Des deux côtés, les pêcheurs se sentent floués par l'accord obtenu il y a quatre mois et qui vient d'être entériné par le Parlement européen.
Le constat est dur pour les Britanniques qui découvrent la fragilité de leur économie dans la période de transition post-Brexit. Exemple symbolique : la City a perdu la première place financière européenne au profit de la Bourse d'Amsterdam.
Après les premières déclarations victorieuses, les détails de l'accord trouvé le 24 décembre déçoivent les pêcheurs britanniques, pourtant mis en première ligne des négociations. Pire, le secteur financier n'a pas été intégré à l'accord malgré un lobbying intense de la part de la City. Paris, Luxembourg et Francfort espèrent en profiter.
L'incertitude de ces quatre dernières années, causée par les négociations sur le Brexit, aura profondément ébranlé les relations en Europe et dans le monde et laisseront des cicatrices profondes. Si les dirigeants européens se félicitent d'une sortie honorable pour tous, les conséquences seront difficiles pour toutes les parties.
C'est un scénario catastrophe qui ferme une année 2020 qui en a déjà vu beaucoup d'autres. Mais l'isolement de Londres par ses partenaires européens survient à quelques jours du compte à rebours fixé par le Brexit, ce qui représente un "perfect storm" en termes économiques et politiques.
Londres cherche à fracturer l'Union européenne sur le Brexit, mais la France tient à maintenir la pression en agitant le risque d'un veto. Un "no deal" s'avèrerait catastrophique, provoquant un nouveau choc économique, qui viendrait à s'ajouter celui provoqué par l'épidémie Covid-19.
C'est une semaine capitale pour Boris Johnson, qui se trouve face à une crise politique provoquée par le départ de son plus proche conseiller, Dominic Cummings. Le premier ministre est aussi à l'isolation à Downing Street, à nouveau concerné par une possible transmission du Covid-19. Et il ne reste que 50 jours pour boucler un accord avec l'Union européenne.
La deuxième vague de l'épidémie de Covid-19 exacerbe le futur de l'économie européenne. L'échec d'un accord commercial avant le 31 décembre aggraverait la situation et entraînerait un divorce "sec", que redoutent politiques et milieux d'affaires.
Fidèle à ses engagements, Boris Johnson réduit l'accès au marché du travail pour les travailleurs de l'UE, mais de nombreux secteurs de l'économie craignent une perte importante de main d'oeuvre peu qualifiée.
Le compte-à-rebours est lancé avant la fin de l'année pour entériner la séparation du Royaume-Uni de l'Union européenne, après 47 ans de vie commune mouvementée.
La nouvelle carte du Royaume-Uni se dessine : conservatrice et pro-Brexit en Angleterre, indépendantiste et anti-Brexit en Ecosse, nationaliste en Irlande. La victoire incontestée de Boris Johnson pourrait entraîner une fragmentation du Royaume-Uni.
Dans les semaines à venir, le Royaume-Uni devrait quitter l’UE sur les bases du dernier accord avec l’Europe. Mais le Royaume est menacé à terme de désintégration : l’Ecosse pro-européenne a une nouvelle raison de prendre son indépendance et l’Irlande du nord de rejoindre la république.