La grève à Radio France a révélé le mal-être de l'audiovisuel public soumis à la rigueur budgétaire en France comme en Grèce, en Grande-Bretagne, en Espagne, au Portugal et en Italie et, dans une moindre mesure, en Allemagne. Mais les télés et radios ont jusqu'à maintenant échappé à l'ultime sanction: la privatisation.
Au Royaume-Uni, le coût de la vie est tel que bon nombre de familles de la classe moyenne avec deux enfants ne peuvent plus vivre correctement. Mais le pouvoir d'achat n'est pas la priorité du gouvernement Cameron qui a réduit les allocations familiales.
Alors que le budget de défense était le seul à avoir échappé à l'ultra-rigueur, le gouvernement grec liquide son industrie militaire. La guerre est ouverte avec les syndicats et les élus locaux au nom de l'indépendance du pays. Mais que reste-il encore à défendre dans un pays au stade terminal de la crise ?
Hier adeptes de la plus stricte rigueur budgétaire, les économistes du FMI sont désormais formels: l'austérité drastique prescrite en Europe est un remède pire que le mal. Elle tue inexorablement les pays malade de la dette. La raison: le ratio entre baisse des dépenses publiques et croissance servant de référence aux économistes est faux. Explications.
Heurtés de plein fouet par la crise, plus de 40% des Européens envisagent de ne pas partir en vacances cet été. Un chiffre en forte augmentation par rapport à 2011, particulièrement chez nos voisins Espagnols et Italiens.
Même les partisans de "plus d'Europe" ont du mal à accepter que leur pays transfère à l'Europe une partie de leur souveraineté. On peut les comprendre car l'Europe n'est pas démocratique. Une solution ? Elargir la souveraineté de tous (les pays) à tous (l'Europe).
Lisbonne vient de découvrir un déficit de 1,7 milliard d’euros dans les comptes de l’archipel de Madère qui plombent son déficit. Le paradis touristique devient enfer pour le Portugal qui n'avait vraiment pas besoin de ça.
Les Commissaires européens ont dépensé des millions en jets privés, hôtels de luxe et cocktails. Des dépenses somptuaires qui font mauvais effet au moment où la Commission réclame un budget en hausse pour l'UE et demande à la Grèce de se serrer toujours plus la ceinture.
Le financement de la dépendance des personnes âgées est au programme du gouvernement. Un premier rapport sur le sujet vient d'être remis au premier ministre. Le coût du vieillissement et de la perte d'autonomie se chiffre en dizaines de milliards. C'est aussi un enjeu de société et de formation d'un personnel qualifié aujourd'hui insuffisant. Et ailleurs en Europe?
Alors que la France s'engage dans un troisième conflit armé avec la Côte d'Ivoire (après l'Afghanistan et la Libye), le Ministre de la Défense Gérard Longuet, assure que les dépenses militaires ne vont pas augmenter. L'occasion de faire le point sur les dépenses militaires en Europe à l'heure des vaches maigres de la crise économique.
Le ministre britannique du budget, George Osborne, a dévoilé hier le budget 2011-2012. Pas de surprise majeure pour un plan vivement critiqué de toutes parts si ce n'est une baisse homéopathique du prix de l'essence. Les observateurs regrettent surtout que le gouvernement n’ait pas prévu de plan B.
La cause semblait entendue : c’est grâce à ses investissements dans ses universités et dans la recherche que l’Europe tournerait résolument le dos à la crise et deviendrait une des économies les plus compétitives de la planète. Ce discours, martelé depuis des années, n’a, pas résisté à la crise économique...
La crise économique et la lutte contre les déficits budgétaires contraignent la plupart des universités européennes à se serrer la ceinture. A l’exception notable des facs françaises et allemandes.
La France veut privilégier les facs "d'excellence" financées par le grand emprunt. Nombreux sont ceux qui dénoncent une "université à deux vitesses". L'Allemagne l'a fait sans état d'âme à coup de milliards pour attirer les cerveaux de la planète. Reportage.
Recettes fiscales en berne, érosion de l’épargne disponible, salaires sous pression... La note est salée pour les pays européens dont les richesses sont détournées vers les paradis fiscaux. Deuxième volet de notre enquête sur l'évasion fiscale.
Après deux jours de conclave, les chefs d'Etat et de gouvernement européens se sont mis d'accord aujourd'hui pour réformer le Traité de Lisbonne. A la demande pressante de Britanniques soutenus par les Français et les Allemands, le budget européen devrait être mis à la diète.
Pour avoir décidé de supprimer les allocations familiales pour les plus riches, le Premier Ministre britannique est sévèrement critiqué dans les rangs de son propre parti et par son électorat.
Les plans de relance de l’économie ont cédé la place aux plans d’austérité destinés à rassurer les marchés financiers. De nouvelles coupes drastiques sont prévues en Grèce, en Irlande ou au Royaume-Uni. La fonction publique et les ménages sont les premiers touchés.