Le monde a besoin de pétrole, de gaz et de charbon et les pays du G7 font la promesse de se désengager du charbon d'ici 2035. Mais les mêmes pays riches ne parviennent toujours pas à recycler leurs déchets, qui devraient atteindre des niveaux critiques d'ici quelques décennies.
C'est une victoire diplomatique pour le président ukrainien, et pour l'Union européenne, qui risquait de perdre une unité bien fragile face à certains pays qui dépendent entièrement de la production russe.
La Conférence de Glasgow aurait pu être le moment décisif de la lutte en faveur de l'écologie, face aux pays les plus pollueurs. L'Europe aurait pu prendre la main, mais les tensions au sein de l'UE, sur le charbon et le gaz, ou même le nucléaire, empêchent l'élan commun majeur qui, seul, peut empêcher un point de bascule climatique qui se rapproche toujours davantage.
La demande croissante en combustibles pour relancer les économies mises à mal par la pandémie de Covid attise les convoitises envers les immenses réserves de la région et la nouvelle route maritime du Nord-Est en facilite l'exploitation. Défendre l'Arctique sera difficile, surtout face à la Russie qui en fait une condition de son économie.
Alors que la COP24 s’est terminée samedi 15 décembre à Katowice (Pologne) sans véritable réponse , les dirigeants européens sont apparus quelque peu affaiblis dans le débat. Pour faire face à l’urgence climatique, les pays de l’UE tentent pourtant de renforcer leurs actions malgré des rythmes différents.
A peine formé, le nouveau gouvernement néerlandais entend marquer les esprits, et annonce une sortie totale du charbon d'ici à 2030. Une décision attendue mais polémique, dans un pays où ce combustible fossile fournit plus de 40% du mix énergétique.
Bien que le fonds souverain norvégien, chargé de faire fructifier les revenus pétroliers du pays, ait gagné 202 milliards de couronnes au deuxième trimestre 2017, a annoncé ce mardi la Banque de Norvège, les défis ne manquent pas, entre la chute des prix des hydrocarbures et la lutte contre le réchauffement climatique.
Alors que la Grande-Bretagne de l’énergie est associée au projet nucléaire d’Hinkley Point, notre voisin d’outre-Manche voit surtout grandir la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique depuis plusieurs années. Aujourd’hui, ces énergies représentent 21 % de l’électricité consommée et l’abandon rapide du charbon constitue une opportunité de développement unique pour les entreprises vertes.
L'extraction du gaz de schiste c'est pour 2014 en Pologne. Bien que l'eldorado ressemble de plus en plus à un mirage, Varsovie défend mordicus sa position au niveau européen: quelque qu'en soient les conséquences environnementales, c'est le prix à payer pour l'indépendance énergétique du pays vis à vis de la Russie. 2ème volet de l'enquête de notre correspondant.
La Pologne garde la foi dans le gaz de schiste: les concessions de forage couvrent déjà 12% du territoire, et l'exploitation doit démarrer en 2014. Une course effrénée vers l'indépendance énergétique, malgré les zones d'ombres. Un rapport scientifique réévalue ainsi à la baisse les ressources réelles, et donc la viabilité de cet investissement massif.
Alors que l’opposition au nucléaire gagne du terrain en Europe, l’Autriche et la France relancent les énergies renouvelables. Les éoliennes et les panneaux solaires pourront-ils répondre à eux seuls aux besoins ? En Allemagne, des régions demandent la réouverture des mines de charbon.
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