Encouragée et populaire dans beaucoup de pays, la remise au travail des soixantenaires est considérée comme un recul social par l’opinion française. Elle semble pourtant favoriser l’allongement de la vie en bonne santé.
La zone euro est durement impacté par la guerre commerciale que se livrent les Etats-Unis et la Chine. L'Allemagne, fer de lance de l'économie européenne, est la plus affectée.
La réforme annoncée des prestations chômage en France va durcir les conditions d’octroi et plafonner les allocations. Pourtant, en comparaison de ses voisins, l’Hexagone va demeurer un pays où les demandeurs d’emplois sont parmi les mieux traités.
Avec un PIB en recul au troisième trimestre, l’économie allemande va connaître une croissance limitée à 1,7% en 2018, exactement comme la France. Cette dernière, même si, comme partout ailleurs, l’expansion ralentit, se porte mieux.
Sans y mettre un « pognon de dingue », l’Hexagone dépense beaucoup sur les minimas sociaux mais d’autres pays dépensent davantage. Quant aux prestations, elles sont souvent plus généreuses ailleurs.
Le système social français est parvenu à maintenir au même niveau le risque le risque de pauvreté depuis dix ans. Ce n’est pas le cas de l’Allemagne où plus des deux tiers des chômeurs sont menacés. A l’inverse, la précarité marque un recul au Royaume-Uni.
L’économie ne sera pas un déterminant important du vote des Allemands dimanche prochain. Il faut dire que si les résultats en termes macro-économiques du pays sont impressionnants, leur impact sur la vie quotidienne des Allemands est plutôt décevant.
Depuis 2012, l’Hexagone a moins bien performé que pratiquement tous ses partenaires européens. Que ce soit en terme de croissance, de chômage, de déficit public ou de dette, la plupart des Etats-membres ont nettement redressé la barre. Pas la France.
Le gouvernement entend peser sur la négociation de la nouvelle convention Unedic. Et réformer un régime d’indemnisation généreux qui s’endette de plus en plus. Plusieurs pays européens l’ont fait en mettant l’accent sur la formation.
En dépit de la baisse annoncée pour septembre, le taux de chômage stagne à un niveau élevé en France. La situation de l’emploi est pire dans les pays du sud mais, au moins, elle s’améliore depuis plusieurs mois.
Les nouvelles mesures anti-chômage de François Rebsamen sont un emplâtre sur une jambe de bois en attendant le retour de la croissance. Dans la plupart des autres pays d'Europe, celle-ci est déjà là avec ses effets bénéfiques sur l'emploi.
Pour Manuel Valls, en France le chômage est "très bien indemnisé". Mais qu'en est-il vraiment? Les comparaisons avec nos voisins européens brisent un tabou comme le souhaite Emmanuel Macron: seuls les gros salaires bénéficient de confortables compensations.
L'entrée de la Croatie dans l'Union européenne était fêtée en fanfare il y a un an. Aujourd'hui, le pays est en proie à de sérieuses difficultés économiques et l'anniversaire est plutôt passé sous silence, à Bruxelles comme à Zagreb.
Passés la cinquantaine, généralement aux alentours des 55 ans, les salariés sont le plus souvent jugés "has been". Trop chers, pas assez performant ils sont, au mieux, mis au placard, au pire, poussés dehors. Constat caricatural? Pas vraiment.
Le statut d'intermittent est unique en France. Mais qu'en est-il de la protection sociale des artistes chez nos voisins européens ? Contrairement aux idées reçues, la France n'est pas le seul pays à prendre en compte les difficultés des métiers artistiques.
Le chômage en Espagne chute de 2,3% en mai avec 111.916 demandeurs d'emploi en moins. Un résultat dû à la période estivale mais également aux mesures pour favoriser l'emploi.
En France, 16.500 emplois à domicile ont été détruits. Et si en Italie, ces postes résistent bien à la crise, en Belgique et au Royaume-Uni, comme en France, l'hémorragie est accentuée par une fiscalité moins favorable favorisant le travail au noir.
C'est globalement une bonne nouvelle pour tous les pays de l'Union. La Commission européenne prévoit une reprise de la croissance, dans bon nombre de pays. Un rebond fragilisé par la crise ukrainienne et le chômage persistant bien qu'en léger repli.
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