Les élections espagnoles ont débouché dimanche sur une chambre introuvable qui rend difficile la réunion d’une coalition. Mais plusieurs pays – l’Italie, l’Autriche, la Belgique et peut-être bientôt le Royaume-Uni – peinent à constituer des majorités de gouvernement dans une Europe globalement à droite.
La coalition au pouvoir en Grèce semble adopter une politique de sape et de contradiction de ses propres engagements, qui l’amène à mettre systématiquement des bâtons dans les roues du processus de privatisation des secteurs malades du pays. Une gestion calamiteuse qui est loin d’inspirer confiance aux investisseurs dont la Grèce a cruellement besoin.
En Allemagne, conservateurs et sociaux-démocrates fêtent leurs 100 premiers jours de coalition. Cette Groko ('Grande coalition') a débuté dans la douleur et a accouché de quelques mesures très symboliques… Au seul profit de la chancelière allemande Angela Merkel. Premier bilan point par point.
Angela Merkel vient d'être réélue chancelière pour la troisième fois, les électeurs du SPD ayant dit oui à l'union des trois principaux partis allemands. L'évènement fait la Une de la presse européenne. Certains veulent croire à moins de rigueur, d'autres en doutent fortement.
Après deux mois d’incertitude, le chef de l’Etat Giorgio Napolitano, tout juste reconduit dans ses fonctions à 88 ans, vient de charger Enrico Letta de former le gouvernement. Ce numéro deux du Parti démocrate âgé de 46 ans va devoir constituer un cabinet de coalition avec la droite berlusconienne
Les Néerlandais se réjouissent du retour des Pays-Bas à une politique plus modérée et de la punition infligée au populisme. Mais une coalition entre les vainqueurs sera d'autant moins facile que la reine Beatrix est désormais exclue du processus de formation du gouvernement...
La victoire du centre -gauche au Danemark fait fantasmer la gauche aux Pays-Bas. Un pays qui a élu, il y a un an, une coalition ressemblant comme une soeur à celle qui gouvernait le Danemark depuis dix ans. Mais la coalition néerlandaise n'est pas encore condamnée.
Mal en point dans les sondages, attaqué de toutes parts, le vice-Premier Ministre centriste britannique a des états d'âme et entend se démarquer des conservateurs. Mais contrairement à Jean-Louis Borloo en France, il n'envisage pas un cavalier seul.
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