L’Hexagone est de loin le pays de l’Union où les morts violentes après interpellation sont les plus nombreuses. Comme à Nantes, ces bavures policières entrainent des émeutes urbaines qui, ailleurs en Europe, sont plus souvent l’expression d’une contestation politique ou sociale.
En juillet dernier, treize citoyens attaquent l’Etat en justice pour pratique de contrôles discriminatoires. Le verdict vient de tomber: tous sont déboutés. Ils vont faire appel.
Injuste et humiliant: le rapport d'une ONG condamne le contrôle au faciès en France et donne la parole aux victimes. Une manière d'attirer l'attention de l'opinion sur ce problème. Ailleurs en Europe, des solutions existent.
Manuel Valls persiste et signe. Le ministre de l'Intérieur confirme la mise en place d'un "élément d'identification sur l'uniforme ou (le) brassard" des policiers et gendarmes. Il rejette ainsi l'idée d'instaurer un récépissé à l'issu d'un contrôle de police. Une mesure qui a pourtant porté ses fruits en Europe.
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