La fronde de la magistrature française face aux accusations à répétition de Nicolas Sarkozy fait écho à celles de leurs homologues italiens et espagnols. Etat des lieux dans ces pays où les représentants de la justice sont parfois jugés et accusés par ceux, qui au plus haut niveau, ont à l’évidence oublié qu'ils sont les garants de leur indépendance.
Malgré la neige, des centaines d’Anglais s’étaient déplacés à Londres et dans d'autres villes pour suivre en direct sur un écran géant l'attribution de la coupe du monde 2018. Avec la victoire de la Russie, la consternation est à la mesure de l'espérance déçue.
La loi sur financement des partis politiques est, en France, très stricte. Ailleurs en Europe elle est souvent plus souple. Mais, presque partout, les affaires de financements illicites, passée et présentes, sont multiples. Or, si la démocratie a un prix, encore faut-t-il savoir qui la finance sous peine de la pervertir.
Piégés par une journaliste, trois anciens ministres de Tony Blair ont monnayé leur pouvoir d’influence sur l’action du gouvernement. Un coup dur pour le parti travailliste avant les élections, début mai.
Malversations diverses, fraudes, détournement d’aide publique, trafics en tous genres, collusion avec la mafia de hauts fonctionnaires et de politiques sont monnaie courante en Italie. Ce n’est, certes pas nouveau, mais la corruption a atteint ces derniers temps un niveau particulièrement inquiétant. Il y a quelque chose de vraiment pourri au royaume de Berlusconi.
Corruption, prévarication, rivalités… La justice espagnole a fort à faire en ce moment. Au-delà des scandales, la démocratie espagnole doit faire face ses vieux démons : la corruption et la dictature franquiste.
L'image de la Finlande n'est pas seulement écornée sur l'environnement (lire le 1er volet de notre enquête « Modèle finlandais: le mythe environnemental »). La compétivité et le modéle éducatif ne sont plus ce qu'ils étaient. Même la corruption a fait son apparition au pays des mille lacs.