Le Brexit et l'épidémie de Covid-19 ont fortement réduit le nombre de passagers sur les lignes Eurostar et la célèbre marque Thalys va être absorbée d'ici la fin de l'année.
Files interminables aux contrôles de sécurité, aéroports bondés, vols retardés voire annulés, grève des personnels. Et des hausses du prix des billets en raison de l'inflation. Le secteur aéronautique souffre toujours des restrictions d'effectif imposées par la baisse du traffic aérien lors de la crise du Covid.
Si la saison touristique profite du soleil et d'une forte reprise d'activité après deux années de Covid, les postes vacants sont nombreux, en particulier dans l'aviation où les annulations de vols sont à déplorer.
Comme chaque année, la période des vacances est synonyme d'insouciance. L'économie touristique espère que l'été se passe bien. C'est sans compter sur des sous-variants d'Omicron très contagieux et l'absence de recommandations de la part du gouvernement français.
Boris Johnson sauve sa tête de peu, mais la révolte d'une partie des conservateurs fragilise davantage encore son mandat, et les européens se demandent combien de temps il pourra conserver son poste.
A ce jour, 219 cas ont été recensés dans le monde occidental, ce qui est relativement peu pour une maladie transmissible. Mais la médiatisation de cette "nouvelle maladie" peu léthale frise la surenchère et provoque des inquiétudes populaires. Toutefois, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) se dit rester très vigilante face à cette situation inhabituelle.
Une nouvelle vague de Covid pourrait toucher l'Europe dès cet été. Pendant ce temps, les chiffres des cumuls de décès à travers le monde sont affinés et pourraient bien être beaucoup plus élevés que les 15 millions prévus. A elle seule, l'Inde a sous-estimé dix fois le nombre de morts.
263 millions, c'est le nombre de personnes dans le monde qui risquent de basculer dans la misère à cause du conflit, du Covid et de la hausse du prix des matières premières. OXFAM demande l'annulation de la dette des pays les plus pauvres.
La campagne présidentielle devait se produire dans un pays où les restrictions sanitaires seraient levées. Mais la crise ukrainienne cause des brassages de populations sans précédent, et l'OMS juge que l'Europe a levé ses protections trop rapidement.
La guerre en Ukraine multiplie les risques de pénurie de traitements pour les maladies transmissibles. Les réfugiés devraient avoir accès à des tests de dépistage à leur arrivée dans les pays qui leur offrent asile. La remontée de l'incidence du Covid en Europe coïncide avec un conflit majeur.
Deux années après l'apparition du Covid, la pandémie freine toujours la croissance mondiale et les programmes de vaccination dans les pays émergents sont toujours en retard. Ce désintérêt de la communauté internationale s'avère délétère alors que l'économie mondiale est vue légèrement à la baisse par le FMI.
La crise du Covid a accentué la richesse mondiale des plus fortunés, alors que les plus fragiles sont plus que jamais affectés par la précarité. Ces inégalités affectent les équilibres politiques, économiques, sociaux et environnementaux de la planète.
Comme pour les premiers vaccins, les pays européens sont en compétition pour l'achat des pilules antivirales dans le traitement du Covid léger et modéré, alors que la Commission européenne est en "discussion exploratoire".
Les populistes et l'extrême droite européenne instrumentalisent la peur migratoire et, de fait, les migrants et réfugiés sont souvent mis à l'écart des stratégies vaccinales. Les barrières administratives, logistiques, géographiques, culturelles, linguistiques et financières, mais surtout la stigmatisation envers les migrants empêche une vaccination qui, pourtant, protègerait la population générale.
Presque trois ans avant le début de la crise, la vaccination dans les pays de l'Est de l'Europe souffre d'un retard désormais catastrophique. Les populations non vaccinées n'ont pas confiance dans les institutions médicales de leurs pays, nourrissant une épidémie qui sera, forcément, aggravée par le froid de l'hiver.
Si le programme Covax permet enfin de rattraper son retard vers les pays à faible revenu, il est toujours affaibli par le maintien des brevets sur les vaccins. Et, en Europe, plusieurs fronts de propagation s'établissent et prennent de l'ampleur, comme en Russie et au Royaume-Uni.
Partout dans le monde, la démocratie a été réduite du fait de l'épidémie du Covid-19. Mais la France est particulièrement affectée, à cause les mouvements sociaux, cime la crise des gilets jaunes et surtout l'instauration de l'état d'urgence.
Son départ annoncé de longue date, et qui prendra effet dans quelques mois, laisse l'Europe face à des défis immenses, comme rattraper son retard face au changement climatique, décider du type de relance pour l'économie de l'après-Covid, et renverser le déclin géopolitique de l'Europe, qui reste pourtant un des plus grands marchés économiques du globe.
Les pays développés ont fait d'importantes réserves, au détriment des pays à faible revenu qui manquent de vaccins. D'un côté, des surplus de stocks, de l'autre côté, comme en Afrique, une mauvaise gestion de l'acheminement des lots qui sont périmés avant même d'être administrés. Et cette tendance pourrait s'aggraver avec les prochains mois.
Le retard de production du vaccin d'AstraZeneca est désormais résolu, mais a fortement handicapé le programme Covax, chargé de fournir les pays pauvres, notamment l'Afrique. Un échec qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur un continent où le variant Delta prend de l'importance.