Le gouvernement espagnol est resté inflexible malgré la grêve générale des enseignants jeudi. Le projet de réforme du système éducatif a été entériné. Principaux points de conflits: l'adaptation de l'éducation au marché du travail, l'augmentation des frais universitaires, l'enseignement renforcé de l'espagnol en Catalogne.
Pendant huit ans, Luigi Crespi a été le "spin docteur" de Silvio Berlusconi. Aujourd’hui le Jacques Séguéla italien estime que le Cavaliere, avec qui il a coupé les ponts, fait toujours rêver les Italiens. D’où sa fulgurante remontée dans les sondages. Interview et explications.
Mario Monti se verrait bien rester au pouvoir après les élection du printemps prochain. Berlusconi se rangerait à ses cotés face à la gauche. Cette "combinazione" n'est pas du goût de la gauche et du mouvement antisystème "5 étoiles".
C’est le dernier casse-tête fiscal à la mode en Europe. Le Royaume-Uni et l’Allemagne y sont déjà accros. Mais la France, qui commençait à se prendre au jeu, s’est finalement retirée de la partie hier. Quel jeu ? Les accords Rubik, ou comment garantir l’anonymat des exilés fiscaux contre une indemnisation pour leur pays d’origine. Qui l’a inventé ? Les Suisses, naturellement.
Depuis la grande manifestation de dimanche, les Athéniens sont de plus en plus nombreux place Syntagma. En attendant la grève générale dans une semaine, les Grecs vident leurs comptes en banque. Dans un contexte très tendu, les responsables politiques sont systématiquement et violemment expulsés des réunions publiques.
Le Président français Nicolas Sarkozy et la Chancelière allemande Angela Merkel souhaitent l'adoption d'un "pacte de compétitivité" pour les pays de la zone euro. Reste à les convaincre. Quant à la Commission et au Parlement européens, ils sont considérés par le couple franco-allemand comme quantité négligeable.
L’Estonie a adopté la monnaie unique au 1er janvier. Tout en étant le pays le plus pauvre de la zone, il en est aussi le plus respectueux des critères budgétaires de Maastricht.
En avouant que la France et l'Allemagne savaient que la crise grecque était inéluctable, le Premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Junker, a mis le feu aux poudres en Grèce où l'on accuse Paris et Berlin d'avoir préféré garder le silence pour préserver les investissements de leurs pays.
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