Il a été surtout question de crise européenne au G20. Angela Merkel ne semble plus aussi allergique à une relance et à son co-financement. La presse allemande applaudit, celle d'outre-Manche reste sceptique, et à Paris, on se garde de tout enthousiasme prématuré.
Angela Merkel ne veut pas céder. Elle réaffirme son opposition à toute mutualisation de la dette des pays européens. Mais faut-il se fier à ce refus? La Chancelière allemande est, avant tout, pragmatique. Sur la crise bancaire, le nucléaire, l'aide à la Grèce, le salaire minimum, elle avait également dit "nein" avant de céder par opportunisme politique.
La vague de suicides de petits patrons italiens, mais aussi de salariés licenciés et de retraités qui ont vu leurs retraites fondre, n'est pas prête de s'arrêter en Italie. Le gouvernement annonce une récession beaucoup plus forte que prévue. La dépression est générale.
Annoncée en plein lundi de Pâques, la nouvelle coupe budgétaire de 10 milliards d’euros par le gouvernement Rajoy a surpris les Espagnols. La santé et de l’éducation sont touchées de plein fouet.
Étudiants, chômeurs, enseignants… Des Grecs racontent ce que la crise a changé dans leur quotidien. Nombre d'entre eux ne voient qu'une issue pour s'en sortir: partir.
L’accord sur la restructuration de la dette publique grecque ne règle fondamentalement rien. C'est une condition nécessaire, mais non suffisante, au redressement économique de la Grèce.
Pour l'économiste Norbert Gaillard, bon nombre de créanciers de la Grèce devraient refuser l'accord de restructuration de la dette grecque qui doit être bouclé au plus tard demain soir. Seule certitude, en cas d'échec, l'Europe va replonger dans la crise.
Le ministère des finances allemand a lancé une campagne de recrutement de... contrôleurs fiscaux. Leur mission? Prendre l'avion et remettre de l'ordre en Grèce, où l'évasion fiscale s'élèverait au total à 60 milliards d'euros. Une fois de plus, l'Allemagne vient titiller la souveraineté d'Athènes et lui demander de mériter son plan de sauvetage.
Depuis que Mario Monti a ouvert la chasse à la fraude fiscale, les Italiens tremblent. Les inspecteurs du fisc traquent tous les signes extérieurs de richesse. Adieu bolides rouges, 4X4 de luxe et berlines germaniques.
Rigueur et désendettement obligent, Rome n'est plus candidate aux jeux olympiques 2020. Mario Monti a suivi les conseils de son homologue britannique. David Cameron lui a expliqué que les JO de Londres sont un gouffre financier.
Renégocier l’aide internationale au Portugal ? La question se pose après qu'un off entre des ministres portugais et allemands a été rendu publique. Si le gouvernement portugais nie toute intention de renégocier les 78 milliards d’euros alloués par l’aide internationale, l’asphyxie gagne au Portugal. Et la méfiance envers l’Allemagne aussi.
Après avoir fait voter le nouveau plan de rigueur, les jours du gouvernement grec sont comptés. Des élections anticipées auront lieu en avril. Cela suffira-t-il à calmer la colère des Grecs ? Sans doute pas, mais cela devrait au moins permettre de temporiser et d'éviter dans l'immédiat une explosion sociale généralisée.
Par empathie avec les Grecs, une association nantaise propose aux Français de demander la nationalité hellène. Une solidarité bienvenue alors que la Grèce est au bord de l'explosion sociale et politique face aux nouvelles exigences européennes de réduction de la dette du pays.
Soutien musclé pour les milliers de manifestants réunis à Athènes pour une nouvelle journée de grève générale: le principal syndicat policier menace de réclamer des mandats d'arrêt à l'encontre des représentants de l'Union européenne et du FMI, accusés de torpiller le pays à grand coup de rigueur. Au gouvernement, les défections se multiplient : en fin d'après midi, deux ministres socialistes et trois d'extrême-droite avaient présenté leur démission.
Les grèves générales, comme hier encore, se succèdent en Grèce. Le gouvernement multiplie les mesures d'austérité à la demande de ses créanciers qui perdent patience… comme les Grecs. Car les vraies réformes restent à faire.
L'austérité est à la fête, pas le Carnaval. Le premier ministre a décidé de sucrer le jour férié traditionnellement accordé aux fonctionnaires pour les réjouissances du Mardi gras. Le pays est fauché comme les blés et les Portugais ont l'impression d'être roulés dans la farine, alors que quatre autres jours fériés sont en passe d'être supprimés.
Une Europe définitivement libérale et, finalement, désunie. C'est le visage qu'ont montré les 27 chefs d'État et de gouvernement de l'Union européenne réunis en sommet à Bruxelles. La République tchèque s'est jointe au Royaume-Uni pour refuser le pacte de discipline budgétaire. Et la Suède a refusé de se joindre à l'accord sur "un assainissement axé sur la croissance".
Le système monétaire semble marcher sur la tête, mais qui sait donc pourquoi? Positive Money tente de répondre, et décrypte pour le grand public les subtilités d'une mécanique en crise. Approche ludique et premier pas: Positive Money propose "sa" réforme du système. Myeurop a rencontré son fondateur.
"L'Europe n'est plus au bord du gouffre", a assuré Nicolas Sarkozy avant de rejoindre les dirigeants européens réunis à Bruxelles pour un sommet consacré à la discipline budgétaire et à la relance de la croissance. La zone euro va tellement bien que l'Allemagne a proposé la mise sous tutelle de la Grèce menacée de faillite fin mars si aucun accord n'est trouvé.