Déchu de son mandat de sénateur, Silvio Berlusconi va éviter la prison mais sera condamné à des travaux d'intérêts généraux. Mais en coulisses, le Cavaliere n'a pas fini d'essayer de nuire et de régler ses comptes en mobilisant pour cela son immense fortune.
Après avoir rappelé ses ministres du gouvernement, Berlusconi a plongé son parti et l'Italie dans le chaos. Sa décision est unanimement critiquée, y compris par plusieurs de ses parlementaires et trois de ses ministres. Récit d'un chantage égocentrique et destructeur.
Menacé de déchéance et d’inéligibilité, l’ancien président du Conseil promet de faire exploser le gouvernement et veut saisir... la cour européenne des droits de l’homme. Son objectif? Obliger la classe politique italienne à trouver une solution lui permettant de rester sur scène.
Alors que l’exécutif d’unité nationale formé par le démocrate Enrico Letta prêtait serment, un homme en proie au désespoir a tiré sur les carabiniers en service devant la présidence du Conseil. Un geste fou qui reflète le climat qui règne en Italie depuis plusieurs mois.
Malgré des divergences fondamentales, droite et gauche seraient sur le point de former un gouvernement de coalition. Placé sous la houlette du démocrate Enrico Letta, il devrait obtenir la confiance lundi prochain. Sa durée de vie serait des plus limitée.
Après l'échec de Pierluigi Bersani pour former un gouvernement c'est toujours l'impasse politique en Italie. Une victoire à la Pyrrhus pour Beppe Grillo qui se refuse à toute alliance avec les partis corrompus? Ses troupes renâclent par peur des conséquences pour leur pays redevenu le maillon faible de la zone euro.
Sans pape et sans premier ministre, les Italiens sont perdus. Pour sortir de cette double crise, le président de la République pourrait nommer un gouvernement hybride de technocrates et de politiques. Au Vatican, les cardinaux vont entrer le mardi 12 mars en conclave pour élire un pape avant Pâques.
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