A l’heure où les plans de relance nationaux sont présentés à Bruxelles, un premier bilan économique d’un an de Covid apporte des surprises. La France est le seul pays à voir son PIB s’accroître entre les premiers trimestres 2020 et 2021. L’Italie, l’Espagne et même l’Allemagne enregistrent une croissance négative.
Les premiers données économiques concernant l’année 2020 confirment l’ampleur d’une récession qui frappe cependant certains pays plus que d’autres. A l’image de la pandémie qui n’a pas touché les régions en même temps ni avec la même intensité.
Les dernières perspectives de l’OCDE font état d’un fort ralentissement de l’activité en Europe, notamment au Royaume-Uni, en Allemagne et en Italie, ce dernier pays plongeant même dans la récession. Moins exposée au marché mondial, la France sauve les meubles.
Avec un PIB en recul au troisième trimestre, l’économie allemande va connaître une croissance limitée à 1,7% en 2018, exactement comme la France. Cette dernière, même si, comme partout ailleurs, l’expansion ralentit, se porte mieux.
D'après Catherine Mann, économiste en chef de l'OCDE, qui vient de revoir à la hausse ses prévisions de croissance pour la zone euro en 2017 (+2,1 %), il reste beaucoup à faire pour améliorer le niveau de vie et des salaires, ainsi que diminuer le chômage, établi à 9,1 % en juillet dernier.
L’économie ne sera pas un déterminant important du vote des Allemands dimanche prochain. Il faut dire que si les résultats en termes macro-économiques du pays sont impressionnants, leur impact sur la vie quotidienne des Allemands est plutôt décevant.
Que se soit le taux d'inflation, la croissance du produit intérieur brut ou le commerce extérieur, tous les chiffres ont augmenté en juillet dernier ou au cours du trimestre précédent, d'après Eurostat, l'office statistique européen.
La dernière estimation d’Eurostat montre que la croissance en Europe ne se diffuse pas mais se disperse. Grâce à l’accélération de l’activité en France et en Italie, les quatre premières économies convergent. Mais les pays qui, historiquement, évoluaient en parallèle ont tendance à diverger.
Le bilan démographique de l’INSEE 2015 montre que l’accroissement naturel de la population française reste le plus élevé d’Europe. Mais l’immigration permet à des pays comme l’Allemagne ou le Royaume-Uni d’accroître davantage leur population. Et de façon plus efficace sur le plan économique.
Réservations annulées, magasins désertés, les attentats de Paris vont-ils porter un coup à la reprise en France et en Europe ? L’histoire nous enseigne que le risque est faible. Quant aux dépenses de sécurité annoncées, elles pourraient avoir un effet stimulant.
En dépit de la baisse annoncée pour septembre, le taux de chômage stagne à un niveau élevé en France. La situation de l’emploi est pire dans les pays du sud mais, au moins, elle s’améliore depuis plusieurs mois.
Le blocage des salaires en France pendant trois ans proposé par Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein, économistes missionnés par Merkel et Hollande pour sortir la France du marasme, se heurte à une réalité complexe. Le pouvoir d'achat est déjà en berne, mais pas partout...
C'est globalement une bonne nouvelle pour tous les pays de l'Union. La Commission européenne prévoit une reprise de la croissance, dans bon nombre de pays. Un rebond fragilisé par la crise ukrainienne et le chômage persistant bien qu'en léger repli.
LE CHIFFRE DU JOUR: 1949. C'est le nombre de chômeurs en moins que compte l'Espagne en février par rapport au mois de janvier 2014. Une baisse infime mais symbolique, vantée par le gouvernement de Mariano Rajoy. Car pour la première fois depuis le début de la crise, le nombre de travailleurs a augmenté par rapport à l'année précédente.
C'est le grand écart entre l'emploi et la croissance. L'Espagne vient de sortir de la récession, mais la croissance espagnole de seulement 0,1% ne permet pas une réduction du chômage. En France aussi le nombre de demandeurs d'emploi est reparti à la hausse en septembre.
Le clignotant est au vert depuis ce matin sur le site d'El País: la récession est terminée. C'est du moins ce qu'affirme la Banque d'Espagne, qui annonce une croissance nationale de 0,1% entre juillet et septembre. Un indice positif qui s'inscrit dans la timide reprise européenne.
C’est le chiffre de ce mercredi 15 mai : avec un recul de -0,2% de PIB pour le deuxième trimestre consécutif, la France entre officiellement en récession.
La Commission publie aujourd’hui ses prévisions économiques de printemps. En 2013, la contraction du PIB sera plus aigue que prévue dans la zone euro. La France rejoint le groupe des pays en récession.
Avec une croissance nulle en 2012, la France se situe exactement dans la médiane européenne de la croissance qui a diminué en moyenne de 0,3% l'an dernier. Parmi les grands pays de l'Europe occidentale, seule l'Allemagne enregistre une progression de son PIB. Mais celle-ci est modeste et sur une pente déclinante.