Les premiers données économiques concernant l’année 2020 confirment l’ampleur d’une récession qui frappe cependant certains pays plus que d’autres. A l’image de la pandémie qui n’a pas touché les régions en même temps ni avec la même intensité.
Les pays où le confinement a été le plus rigoureux et où le tourisme est important vont connaitre une récession supérieure à 10%. C’est le cas de l’Italie et de l’Espagne, mais aussi de la France. Les mesures de soutien européennes sont à la mesure de la crise. Reste à les adopter.
Avec un PIB en recul au troisième trimestre, l’économie allemande va connaître une croissance limitée à 1,7% en 2018, exactement comme la France. Cette dernière, même si, comme partout ailleurs, l’expansion ralentit, se porte mieux.
Depuis 2012, l’Hexagone a moins bien performé que pratiquement tous ses partenaires européens. Que ce soit en terme de croissance, de chômage, de déficit public ou de dette, la plupart des Etats-membres ont nettement redressé la barre. Pas la France.
Réservations annulées, magasins désertés, les attentats de Paris vont-ils porter un coup à la reprise en France et en Europe ? L’histoire nous enseigne que le risque est faible. Quant aux dépenses de sécurité annoncées, elles pourraient avoir un effet stimulant.
Hier adeptes de la plus stricte rigueur budgétaire, les économistes du FMI sont désormais formels: l'austérité drastique prescrite en Europe est un remède pire que le mal. Elle tue inexorablement les pays malade de la dette. La raison: le ratio entre baisse des dépenses publiques et croissance servant de référence aux économistes est faux. Explications.
L'accord conclu cette nuit au Conseil européen a rassuré les marchés. En arrachant à l'Allemagne des concessions, l'Italie et l'Espagne ont montré qu'un bloc du sud pouvait faire prévaloir ses vues. François Hollande, qui a pu faire avaliser son pacte de croissance, parait avoir choisi une stratégie payante en évitant le face à face avec Merkel.
Dette publique fortement minorée, banques fragilisées, financement du déficit pas toujours évident, la première puissance économique d'Europe n'est pas à l'abri de la crise financière qui secoue l'Europe. Et n'est pas forcément, pour cette dernière, le modèle à suivre.
A l’heure où les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union européenne sont au chevet de la Grèce, la Lettonie, en état de quasi faillite il y a deux ans, semble tirée d'affaire. La stratégie d’assainissement des dépenses publiques a porté ses fruits. Mais les Lettons en payent le prix fort.
Au lendemain de la grève générale, notre correspondante à Athènes nous décrit un pays en pleine dépression. Le meurtre sordide d'un Athénien et les ratonnades dans les rues de la capitale témoignent d'une faillite économique et sociale.
Les banques ont passé un nouveau stress-test à la demande de l'Autorité de supervision bancaire européenne. Un examen de santé qui ne prend pas en compte le risque de défaut de paiement de la Grèce, du Portugal et de l'Irlande. Ceci pour ne pas affoler les marchés financiers.
La Grèce, financièrement dans l'impasse, négocie avec ses partenaires européens un nouveau plan d'aide. Avec en toile de fond, de pesants non-dits: sans ce nouveau soutien, Athènes ne pourra pas rembourser une partie de ses dettes ou sera contrainte d'abandonner l'euro.
Le Portugal a de nouveau réussi à sauver sa tête sur les marchés financiers. Provisoirement. Alors que les mesures d'austérité pénalisent déjà durement les ménages, la crise économique pourrait encore se durcir. Et se doubler d'une crise politique : les Portugais élisent leur Président dimanche 23 janvier.
La Chine continue d'acheter la dette de certains pays européens. Un comportement intéressé qui inquiète, bien que les sommes en jeu ne soient pas toujours colossales. Elle renseigne surtout sur la stratégie chinoise, qui entend faire de l'Europe un allié accommodant face aux États-Unis.
L’Europe vient enfin de mettre en œuvre une réelle stratégie de dissuasion monétaire pour contrer la spéculation sur l'euro et éviter qu’après la Grèce, d’autres pays - y compris la France - ne se retrouvent dans le collimateur des marchés.
Un site web espagnol propose aux créanciers et débiteurs d’une même collectivité locale de compenser dettes et créances pour palier les retards de paiement du secteur public.
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