Le discours de Donald Trump a attisé la colère de ses supporters avant l'invasion du Capitole, à Washington, qui s'est soldée par la mort de quatre personnes, dont une femme tuée par la police. La classe politique internationale est stupéfaite.
Quasiment tous les pays de l’Union ont félicité le nouveau président américain élu. Mais avec des nuances qui reflètent les bonnes ou mauvaises relations de leur gouvernement avec Donald Trump. Des pays comme l’Allemagne ou la France ont beaucoup à gagner avec la nouvelle administration.
Pour l'instant, Donald Trump se félicitait des "frontières solides" américaines. Mais, avec 1200 cas dans le pays, le virus y est désormais actif et la mentalité forteresse a trouvé une nouvelle cible : l'Europe, responsable de l'essor de la pandémie.
Le tourisme, l'aéronautique, les géants de l'automobile et du pétrole sont en première ligne des multinationales qui risquent de perdre des contrats importants.
Clivant, inquiétant, fascinant, agressif.... Près d'un an après son élection, le président américain bat des records d'impopularité auprès de l'opinion publique européenne, selon un récent sondage. Neuf Européens sur 10 ont une mauvaise image de Donald Trump.
En déplacement à Varsovie, jeudi 6 juillet, le président américain n'a pas tari d'éloges sur le peuple polonais, empilant les phrases grandiloquentes et vendant le pays comme "l'âme de l'Europe". A bien y regarder de plus près, cependant, ses quarante minutes de discours étaient autant tournées contre Bruxelles qu'en faveur de la Pologne.
L'Elysée a confirmé, mercredi 28 juin, la venue du président américain pour la cérémonie du 14-Juillet à Paris, afin de commémorer le centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis en 1917. Mais la présence de Donald Trump sur les Champs-Elysées dérange, à cause de ses prises de position sur le climat notamment.
A la suite de la réunion du G7, qui se tenait ce weekend en Italie, la chancelière allemande a tenu des propos très critiques à l'encontre des Etats-Unis et du Royaume-Uni. Angela Merkel a ainsi estimé que l'Europe ne pouvait plus compter sur Washington ni Londres.
Les Etats-Unis ont décidé de lancer une soixantaine de missiles sur une base militaire syrienne, en réaction à l'attaque présumée de civils par des armes chimiques. Les dirigeants européens soutiennent l'intervention.
Affirmant, lors d'un discours prononcé samedi en Floride, que la Suède avait été victime d'une attaque terroriste perpétrée la veille – ce qui n'était pas le cas –, le président américain s'est attiré les foudres et les moqueries des Suédois.
Homme de médias, le président élu américain ne s'est pas privé de donner son avis sur les affaires du Vieux continent. Particulièrement en ce qui concerne les problématiques de terrorisme et de sécurité.
Déjà fragilisée par le Brexit, l'Union européenne – et ses dirigeants – s'interrogent sur les suites de l'élection de Donald Trump à la Maison Blanche.
Si les représentants des partis de gouvernement ont fait part de leur prudence, ceux des partis populistes européens se sont félicités de la victoire de Donald Trump.
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