Le refus du président italien Sergio Mattarella de nommer un ministre des finances eurosceptique a montré qu’il disposait de pouvoirs constitutionnels effectifs. Dans toute l’Europe, à des degrés divers, les chefs d’Etat ont une certaine capacité d’action.
A la différence de François Hollande, les chefs d’Etats européens ne disposent que d’un pouvoir politique réduit. Mais leur rôle n’est pas purement symbolique et ils pèsent souvent sur le cours des régimes parlementaires, notamment en cas de crise.