Bruxelles veut protéger les droits des failles homoparentales dans les 27 pays de l'Union, mais cette proposition ressemble à un autre ultimatum envers la Hongrie et la Pologne.
Critiquée pour son manque de courage contre les discriminations, la Fifa rate une occasion historique d'ouvrir un débat sur la place des personnes LGBTQ+ dans le football, mais aussi dans le sport en général.
Le conflit dure depuis maintenant dix ans entre la Commission européenne et le Premier ministre hongrois Viktor Orban, accusé de diriger un pays qui n'est plus démocratique. Institutions fragilisées, médias contrôlés, droits des minorités et des femmes réduites.
Le Premier ministre nationaliste et conservateur, Viktor Orban, dont le pays est dans le collimateur de Bruxelles pour ses atteintes à l'Etat de droit, assure que la loi n’est pas homophobe et vise à « protéger les droits des enfants ».
Le premier mandat d'Emmanuel Macron a été désastreux pour la communauté LGBT, le président ayant choisi de privilégier la droite dure et catholique pour des raisons électoralistes. Dans les pays voisins, la droite et le centre, parfois en association avec la gauche, continuent de réformer en faveur de cette minorité.
Les Jeux Olympiques sont aussi une vitrine pour s'opposer au racisme et à l'homophobie dans le sport. Les athlètes LGBT prennent des risques en s'exprimant sur ces sujets, s'exposant à une disqualification, mais l'opposition à l'homophobie d'Etat, en Hongrie et en Pologne, prend de nouvelles formes.
L'europe veut faire pression sur les pays qui se montrent réticents à l'accueil des LGBT et aux réformes communautaires. Mais le recours de la Pologne et de la Hongrie devant la Cour de Justice de l'union européenne leur permettra de gagner du temps afin de préserver, pour l'instant, leur accès aux subventions de l'UE.
Le scandale de la "partouze de Bruxelles" illustre l'hypocrisie de la Hongrie sur les droits LGBT, et la Pologne est montrée du doigt par le Conseil de l'Europe sur le même sujet. Le bras de fer entre l'UE et ces deux pays concernant le mécanisme qui conditionne le versement des fonds européens au respect de l'Etat de droit pourrait en bénéficier.
Les discriminations fondées sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre se sont accrues dans l'UE depuis une dizaine d'années et certains pays, comme la Pologne, se lancent dans une chasse aux personnes LGBT. L'Europe voudrait conditionner certaines aides à une meilleure tolérance afin d'uniformiser les droits des minorités sur le continent.
Contrairement à d'autres pays, comme les pays-Bas, l'Espagne, la Grande-Bretagne et la France, qui ont autorisé le mariage pour tous, la Suisse est à la traîne en ce qui concerne les droits LGBT, le Parlement étant plus conservateur que la population.
Pour une minorité de la population qui rejette les droits LGBT, les thérapies de conversion restent un traitement violent et traumatisant car elles s'adressent souvent aux jeunes. L'Europe s'est engagée à traiter le problème, mais peu de pays ont entamé une réflexion sur le sujet.
L'homosexualité est légale dans tous les Etats membres, tandis que la discrimination à l'embauche est bannie depuis 2000. Cependant, en Tchétchénie, "l'homosexualité n'existe pas" et quelques pays d'Europe de l'Est prennent des mesures anti-LGBT.
Trente ans après la chute du mur de Berlin, les pays de l'Est de l'Europe pensent que le monde était plus sûr en 1989. Mais la jeune génération apporte espoir car elle s'engage davantage pour défendre la démocratie et les droits des minorités.
Les mouvements populistes européens surfent sur la crainte que peuvent susciter l’immigration ou les droits des minorités. Pourtant une grande partie de l’Europe se montre de plus en plus consciente des discriminations et choisit une tolérance qui est le reflet d’une soif d’égalité entre hommes et femmes.
Père de l’informatique et de l’intelligence artificielle, héros de guerre, Alan Turing est remercié par l’État britannique, et par ce geste, rétablit la mémoire d’un homosexuel longtemps oublié.
Ce week-end, pour la première fois, les couples homosexuels vont pouvoir se marier outre-Manche. Du moins les Anglais et les Gallois. Les Écossais, eux, devront attendre l'automne. Ailleurs, l'Europe reste divisée.
Elle est l'ennemie jurée des ultra-conservateurs à Bruxelles et de la Manif Pour Tous en France. L'eurodéputée Ulrike Lunacek, première parlementaire ouvertement lesbienne en Autriche, se bat pour les droits LGBT en Europe. Pour Myeurop, elle fait le point sur les combats gagnés et ceux à venir. Rencontre
L'Ecosse est devenue mardi 4 février le 17ème pays à légaliser le mariage gay. Le Parlement écossais a voté pour la réforme à une écrasante majorité: 105 voix pour, 18 contre. Et la PMA pour les couples de femmes est légale comme en l'Angleterre, contrairement à la France après la reculade de François Hollande.