Avec une participation limitée à 35% au scrutin régional, la France fait figure d’exception en Europe. D’autant que cette désaffection se retrouve aux élections législatives. Le système institutionnel de l’Hexagone parait en cause tandis que la nouvelle structuration partisane déroute les Français.
Les questions européennes ont constitué une large part du débat télévisé qui opposait, hier soir, les onze candidats à l'élection présidentielle. Florilège de déclarations, des plus eurosceptiques aux plus favorables à l'UE.
Annoncé grand perdant, Tomislav Nikolic a été élu dimanche Président de la Serbie. Ultranationaliste hier encore, il se présente aujourd'hui comme plus modéré et favorable à l'adhésion de son pays à l'Union Européenne. Mais minoritaire à l'Assemblée, il pourrait ne pas avoir les moyens de mettre en œuvre sa politique.
Le débat télévisé Sarkozy-Hollande de ce soir est une tradition en France qui a fait école en Europe. Certains duels cathodiques entre les champions des élections générales ont failli être décisifs. Gerhard Schröder a dominé Angela Merkel et, outre-Manche, le centriste Nick Clegg s'est écroulé face à Gordon Brown. En Italie, le showman Berlusconi a dégouté tous ses challengers.
Avec le score du FN au premier tour de la présidentielle, le droit de vote des étrangers est remis au centre de la campagne par l'UMP. Au PS, on confirme vouloir adopter la mesure, mais, désormais, pas avant 2013. En attendant, la France reste l'un des pays d'Europe où nationalité et droits civiques sont étroitement liés. Revue de détail, pays par pays.
La presse européenne et nord-américaine est quasi-unanime: François Hollande devrait l'emporter au second tour. Mais la victoire du candidat socialiste sera "aigre-douce". Vu de l'étranger, les Français ont exprimé leur "rage" en votant masivement pour Marine Le Pen.
Interrogés par la correspondante du Soir à Paris, les journalistes de la presse étrangère sont catégoriques : Nicolas Sarkozy n'a aucune chance de gagner l'élection présidentielle dont le premier tour a lieu dimanche. Vidéo du Soir.be
Dans un entretien donné au Spiegel, François Hollande revient sur le lapin posé par Angela Merkel qui lui préfère Sarkozy. Il désamorce la polémique, avant de passer à l'offensive contre le clan des dirigeants conservateurs qui "devront l'écouter".
Certaines "vestes" peuvent aider à tailler un costume présidentiel… En refusant de rencontrer François Hollande pour éviter de lui donner un coup de pouce dans sa quête élyséenne, Angela Merkel risque de lui offrir sur un plateau quelques points supplémentaires.
Les Irlandais élisent jeudi 27 octobre leur président de la République. La fonction est symbolique, mais ce vote, pour une fois, passionne. La perte de souveraineté économique durant la crise est toujours très mal vécue par les Irlandais. Parmi les sept candidats, trois ont un profil atypique: Martin McGuinness est un ancien dirigeant de l'IRA ; le sénateur David Norris est homosexuel et un militant actif des droits de la communauté gay. Dana Rosemary Scallon se présente, elle, pour la deuxième fois. Ancienne gagnante de l'Eurovision et vedette de la chanson "pop-catholique conservatrice", elle reste à la traîne dans les sondages en dépit de sa popularité. Portrait.
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