Si tous les pays-membres accordent aux citoyens de l’Union le droit de voter aux élections locales, seule une moitié d’entre eux permettent également à tous les ressortissants extra-communautaires de le faire. Ce n’est toujours pas le cas en France (notre photo), Allemagne et Italie.
Les élections espagnoles ont débouché dimanche sur une chambre introuvable qui rend difficile la réunion d’une coalition. Mais plusieurs pays – l’Italie, l’Autriche, la Belgique et peut-être bientôt le Royaume-Uni – peinent à constituer des majorités de gouvernement dans une Europe globalement à droite.
Le gouvernement veut réformer le système électoral de la France en introduisant une dose de proportionnelle aux législatives. Mais la logique majoritaire sera préservée alors que les parlementaires sont désignés à la proportionnelle dans la plupart des autres pays.
L’élection présidentielle française a d’ores et déjà éliminé les deux blocs antagonistes droite-gauche. Ailleurs en Europe, dans les pays de tradition bi-partisane, le changement est également à l’œuvre.
Contrairement à ce qu'elle avait annoncé précédemment, la première ministre britannique a appelé les électeurs de son pays à se rendre au urnes. Son objectif : renforcer sa majorité, sur fond de Brexit.
La montée des partis anti-système en Espagne rend peu vraisemblable le maintien au pouvoir d’un gouvernement conservateur. Si les socialistes et Podemos parvenaient à former une coalition, la gauche serait nettement majoritaire dans l’Union européenne.
Pour réduire l'abstention le président de l'Assemblée nationale a proposé de rendre le vote obligatoire. Une mesure déjà appliquée avec succès ailleurs en Europe quand le prix à payer pour s’abstenir est élevé. Mais forcer les électeurs peut avoir des effets pervers pour la démocratie.
10% des membres du futur Parlement européen devraient appartenir à une formation qualifiée de "populiste". Un danger pour l'avenir de l'Union européenne. A la veille des élections, Myeurop en partenariat avec Citizens for Europe a enquêté dans huit pays pour comprendre la stratégie d'implantation de ces partis et celle des partis traditionnels pour les contrer. Cette semaine Myeurop vous propose deux reportages chaque jour.
Le gouvernement grec rouvre en catimini un ersatz de télé publique. Récit d'une farce télévisuelle à la veille des élections législatives et européennes dans un PAG (Paysage audiovisuel grec) en pleine déliquescence.
Elections présidentielles dimanche en République de Macédoine. Le parti au pouvoir, dont le principal bilan est la création d'un sentiment national, devrait sans surprise être reconduit. Portrait d'une jeune nation qui se cherche.
Le premier ministre Viktor Orbán est sorti vainqueur des élections législatives en Hongrie. MyEurop est allé à la rencontre d'une jeunesse hongroise qui espérait tourner la page, en votant pour la coalition anti-Orbán ou pour le jeune parti écolo, voire pour l'extrême droite du Jobbik.
Elections municipales: qu'en pensent nos voisins? Inquiétudes, mises en garde, fierté ou distanciation traversent les colonnes de la presse européenne, de l'Espagne à la Suisse.
Hier, les Turcs votaient aussi pour les municipales. Mais contrairement aux Français, ils ont fait le choix de la continuité: malgré la vague de protestation de ces derniers mois, le parti du Premier ministre Erdoğan a été plébiscité. La tactique gouvernementale de diabolisation des médias sociaux a payé.
En Grèce, l’arrivée d’un nouveau parti politique renforce le climat démagogique de la campagne électorale grecque. Il est conduit par une vedette de la télévision privée, nouveau Beppe Grillo aux accents helléniques.
Aux élections locales, les Européens peuvent voter...et être élus. Trois Français de gauche, candidats à Munich dans le très conservateur land de Bavière, expliquent leur engagement à Myeurop.
Voter dès 16 ans? La question divise la Belgique. Municipales, présidentielles ou législatives, cette année, des centaines de millions d'Européens sont appelés aux urnes. Certains n'ont pas encore 18 ans.
Le maire de Thessalonique, jeune homme anticonformiste de 70 ans, a fait le ménage dans une ville où la corruption était générale. Il assume son passé d'alcoolique et défie l'église orthodoxe. Avec succès. L'économie locale et le tourisme redémarrent. Iannis Boutaris mobilise maintenant les maires d'autres grandes villes pour mettre en œuvre une 'troisième voie" pour la Grèce. Rencontre. 1er volet de notre série sur les maires qui font bouger les lignes en Europe.
Après avoir rappelé ses ministres du gouvernement, Berlusconi a plongé son parti et l'Italie dans le chaos. Sa décision est unanimement critiquée, y compris par plusieurs de ses parlementaires et trois de ses ministres. Récit d'un chantage égocentrique et destructeur.
"La majorité des Roms a vocation à être raccompagnée dans son pays d’origine" : François Hollande sonne à son tour l'hallali anti-Roms. Pour le chef de l'Etat "seule une minorité cherche à s'intégrer".
L'immigration, un thème de campagne électoraliste? Pas outre-Rhin. Si le parti néo-nazi entretient un discours xénophobe, l'ouverture des frontières séduit une majorité d'Allemands. Des arguments économiques et démographiques qui pourraient ouvrir la voie d'un multiculturalisme apaisé.