A l'approche des élections législatives en Allemagne comme en Autriche, les partis distribuent des préservatifs pour attirer les électeurs. Mais si ceux des Verts sont bio, ceux de l'extrême-droite servent à promouvoir une contraception pour la "purification de la race".
Accusé d'incitation à la prostitution de mineure et d’abus de pouvoir, le Cavaliere a été condamné à sept ans de prison et interdit à vie d’exercice dans la fonction publique. Mais la peine est suspendue, la défense ayant annoncé qu’elle fera appel.
A seulement quatre mois des élections, la gestion des inondations qui ont ravagé plusieurs régions d'Allemagne devient un enjeu de campagne. Mais à surfer sur la vague, la chancelière risque le plongeon.
Le mode d'élection, la percée stupéfiante de Beppe Grillo, candidat anti-système et résistance de la droite berlusconienne ont rendu l'Italie ingouvernable. Au lendemain des élections générales, la gauche est majoritaire mais n'a pas eu d'avance suffisante pour remporter le Sénat. Les Italiens vont-ils devoir revoter?
L’année qui s’achève a été marquée par les cortèges des victimes de la crise. Mais aussi par deux grands événements sportifs. Pour 2013, l’Europe retient son souffle et regarde vers l’Italie et, surtout, l’Allemagne.
François Hollande comme Angela Merkel et les marchés financiers souhaitent que Mario Monti rempile à la tête du gouvernement italien. Face à la gauche, "Super Mario" a un atout maître: comme De Gaulle en 1958, il se veut et il est considéré comme le recours pour sauver le pays.
Les Néerlandais se réjouissent du retour des Pays-Bas à une politique plus modérée et de la punition infligée au populisme. Mais une coalition entre les vainqueurs sera d'autant moins facile que la reine Beatrix est désormais exclue du processus de formation du gouvernement...
Les Grecs ont eu peur de l’inconnu. Les conservateurs de la Nouvelle Démocratie sont arrivés en tête des législatives de dimanche. Les trois partis acceptant le plan d’austérité de l’UE et du FMI devraient former très rapidement une coalition. Cette majorité pour sauver le pays de la déroute reste néanmoins fragile.
La sévère défaite hier de la CDU lors des élections en Rhénanie-du-Nord-Westphalie est une claque pour Angela Merkel. Mais, même avec la joue rouge, la Chancelière va recevoir demain soir François Hollande toujours en position de force. Elle reste très populaire et sa coalition reste en tête au niveau national.
Le gouvernement italien a demandé aux citoyens des suggestions pour réduire les dépenses de l'Etat. Succès garanti. Pour les Italiens, c'est un véritable défouloir pour exprimer leur dépit après des décennies de corruption généralisée et de dilapidation de l'argent public.
La presse européenne et américaine veut croire que François Hollande pourra, fort de sa victoire, faire face à Angela Merkel pour atténuer la politique d'austérité imposée par l'Allemagne. Elle n'est pas tendre pour Nicolas Sarkozy, jugé seul responsable de sa défaite.
Alors que Hollande mène le 1er tour de l'élection présidentielle française, les Pays-Bas n'ont plus de gouvernement. Le chef de l'extrême-droite néerlandaise Geert Wilders a fait tomber la coalition libérale-chrétienne au pouvoir. Une occasion pour la gauche hollandaise de revenir au pouvoir. Comme en France?
Surfant sur leurs succès électoraux en Suède ou en Allemagne, les Partis pirates européens investissent la politique dans leurs pays. En attendant de présenter une liste commune lors des prochaines élections européennes. Mais combien sont-ils?
La pilule anti-Schengen administrée par Nicolas Sarkozy reste en travers de la gorge des eurodéputés. Daniel Cohn-Bendit lui propose des cours de rattrapage pour comprendre l'Europe. Plus virulent, l'ex-Premier ministre Belge, Guy Verhofstadt , se demande qui est le vrai candidat de l'extrême-droite.
La candidature de François Bayrou fait ressortir l'éternelle question: vers qui va pencher le centre ? En Europe, tous les cas de figure sont présents. Les partis du centre ont parfois les moyens de jouer les arbitres pour mieux opter ensuite pour un camp ou pour un autre. Plus souvent à droite, quand même...
La crise économique et financière a plutôt profité, sur le plan électoral, aux forces conservatrices. Mais elle a surtout fait émerger des mouvements populistes, notamment au nord de l'Europe. Et produit, à l'autre bout du spectre politique, une réaction anti-système: les indignés.
Après la victoire des conservateurs en Espagne, l'Union européenne compte désormais 18 gouvernements de droite sur 27. La gauche cinq et très bientôt seulement quatre. Pourtant, si la crise a pour effet de faire "sortir les sortants", elle ne nuit pas plus à la gauche qu'à la droite.
Silvio Berlusconi a sauvé sa tête au prix d'une sévère humiliation infligée par les députés de son propre parti. Il a perdu sa majorité absolue et ne doit sa survie temporaire que grâce à l'abstention de l'opposition.
La victoire du centre -gauche au Danemark fait fantasmer la gauche aux Pays-Bas. Un pays qui a élu, il y a un an, une coalition ressemblant comme une soeur à celle qui gouvernait le Danemark depuis dix ans. Mais la coalition néerlandaise n'est pas encore condamnée.