L'Europe n'a pas été un thème important lors du premier tour de la Présidentielle, mais devrait être un sujet pivotal pour le second tour. Marine le Pen tente d'attirer à elle les eurosceptiques et les populistes, Emmanuel Macron se montre en garant de la place de la France au sein de l'Europe.
En quête de légitimité en vue des présidentielles, Emmanuel Macron risque de se trouver face à une multitude de défis : mener une campagne qui s'annonce complexe, nouer de nouveaux liens avec l'Allemagne qui dispose d'un nouveau chancelier, s'imposer face à une Europe en crise, tout ceci face à un futur proche difficile à prévoir, pour cause de crise sanitaire.
Les agences ont mis en avant les études menées par les industriels qui commercialisent le glyphosate et qui demandent un renouvellement de l'autorisation du produit controversé. Alors que de nombreux procès à l'étranger ont confirmé sa dangerosité pour les humains et la nature.
Quasiment tous les pays de l’Union ont félicité le nouveau président américain élu. Mais avec des nuances qui reflètent les bonnes ou mauvaises relations de leur gouvernement avec Donald Trump. Des pays comme l’Allemagne ou la France ont beaucoup à gagner avec la nouvelle administration.
L’affaire de l’Aquarius ne révèle pas seulement l’incapacité de l’UE de gérer le défi migratoire. La réaction du président français, dénonçant la décision de Rome mais s’abstenant d’accueillir le bateau, en dit long sur le déclin d’une Europe ouverte et humaine.
Emmanuel Macron a convaincu une majorité de ses partenaires d'organiser des débats démocratiques sur l'avenir de l'Europe. Certains pays ont pourtant renoncé, en raison de la complexité de la procédure de consultation.
La chance a souri à Paris, lundi soir, la capitale française s'étant vue attribuer le futur siège de l'Autorité bancaire européenne (EBA), qui devra quitter Londres une fois le Brexit entré en vigueur.
A l'occasion des célébrations de la guerre de 1914-1918, Emmanuel Macron et Frank-Walter Steinmeier ont inauguré un musée franco-allemand. Les deux hommes d'Etats ont insisté sur la « réconciliation » et la relance de l'Europe.
Clivant, inquiétant, fascinant, agressif.... Près d'un an après son élection, le président américain bat des records d'impopularité auprès de l'opinion publique européenne, selon un récent sondage. Neuf Européens sur 10 ont une mauvaise image de Donald Trump.
Le parti conservateur mené par Sebastian Kurz a remporté les élections autrichiennes de dimanche dernier. A seulement 31 ans, Kurz est pressenti pour former et mener une coalition entre son parti, l'OVP et le parti d'extrême-droite, le FPO.
Hier, le chef de l'Etat a tenu un discours devant un parterre d'étudiants à la Sorbonne, à Paris, pour préciser sa vision de l'Europe et expliquer les réformes qu'il souhaite mettre en oeuvre. Parmi celles-ci : des mutualisations budgétaires, un renforcement de la zone euro et davantage de démocratie européenne.
La République en marche est sortie légèrement bredouille des sénatoriales partielles de dimanche dernier, qui ont au contraire renforcé la majorité de la droite et du centre au Palais du Luxembourg. Emmanuel Macron devra compter sur les élus les plus "constructivistes" pour faire passer les lois ordinaires et, surtout, réformer la Constitution, ce qu'il compte faire en juillet prochain.
Emmanuel Macron a reçu, hier, l'ensemble des ministres et des collaborateurs pour évoquer les dossiers brûlants de la rentrée, alors qu'il a vu sa cote de popularité chuter cet été.
D'après un sondage IFOP dévoilé le 11 août dernier, les Français ne sont plus que 36 % à être satisfaits de l'action du président de la République. Qui a, entre des affaires judiciaires à répétition, des lois impopulaires et une brouille avec le chef d'état-major des armées, perdu le crédit qu'il avait en arrivant à l'Elysée.
L'Elysée a confirmé, mercredi 28 juin, la venue du président américain pour la cérémonie du 14-Juillet à Paris, afin de commémorer le centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis en 1917. Mais la présence de Donald Trump sur les Champs-Elysées dérange, à cause de ses prises de position sur le climat notamment.
La chancelière allemande, Angela Merkel, s'est déclarée, mardi 20 juin, favorable au projet de renforcement de la zone euro voulu par Emmanuel Macron. Un groupe de travail franco-allemand doit d'ailleurs rendre prochainement ses conclusions sur une intégration plus poussée de l'Union monétaire.
Lors de leur première rencontre officielle, lundi 15 mai à Berlin, le président français et la chancelière allemande ont affiché leur amitié. Ils sont convenus de travailler sur des sujets de court terme, mais aussi d'approfondir l'Union européenne et la zone euro.
Alors que le président élu a consacré sa première intervention post-élection à l'Europe, plusieurs dirigeants européens l'ont brutalement rappelé à la réalité : c'est l'Union européenne qui décide.