Le Covid 19 a entrainé un spectaculaire développement du travail à domicile. Une pratique qui était déjà plus répandue en 2019 au nord de l’Europe qu’au sud et qui, en France, concernait deux fois plus de travailleurs qu’en Allemagne.
Encouragée et populaire dans beaucoup de pays, la remise au travail des soixantenaires est considérée comme un recul social par l’opinion française. Elle semble pourtant favoriser l’allongement de la vie en bonne santé.
Avec un PIB en recul au troisième trimestre, l’économie allemande va connaître une croissance limitée à 1,7% en 2018, exactement comme la France. Cette dernière, même si, comme partout ailleurs, l’expansion ralentit, se porte mieux.
Eurostat a comparé les taux d'activité des nationaux et des étrangers au sein de chaque Etat membre de l'Union européenne. L'office statistique européen met en lumière les différences d'intégration entre pays, et constate qu'il est plus facile, pour un étranger, de trouver un emploi dans l'Europe du Sud. La France ne brille pas par ses conditions d'accès au marché du travail.
En dépit de la baisse annoncée pour septembre, le taux de chômage stagne à un niveau élevé en France. La situation de l’emploi est pire dans les pays du sud mais, au moins, elle s’améliore depuis plusieurs mois.
Les nouvelles mesures anti-chômage de François Rebsamen sont un emplâtre sur une jambe de bois en attendant le retour de la croissance. Dans la plupart des autres pays d'Europe, celle-ci est déjà là avec ses effets bénéfiques sur l'emploi.
Pour Manuel Valls, en France le chômage est "très bien indemnisé". Mais qu'en est-il vraiment? Les comparaisons avec nos voisins européens brisent un tabou comme le souhaite Emmanuel Macron: seuls les gros salaires bénéficient de confortables compensations.
Passés la cinquantaine, généralement aux alentours des 55 ans, les salariés sont le plus souvent jugés "has been". Trop chers, pas assez performant ils sont, au mieux, mis au placard, au pire, poussés dehors. Constat caricatural? Pas vraiment.
Plus d'un quart des Français peinent à trouver l'équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Crise oblige, la qualité de vie au travail se dégrade. Parmi les solutions avancées, le télétravail emporte l’adhésion de certains Européens.
Le chômage en Espagne chute de 2,3% en mai avec 111.916 demandeurs d'emploi en moins. Un résultat dû à la période estivale mais également aux mesures pour favoriser l'emploi.
Comment attirer les riches investisseurs lorsqu'on est un Etat européen? En délivrant un visa longue durée, voire un passeport, aux riches immigrés du monde entier. Des "visas gold" qui peuvent coûter jusqu'à 10 millions d'euros.
Frappée par l'éclatement de la bulle immobilière en 2008, l'Espagne ne semble pas avoir appris la leçon. Enrique Bañuelos, promoteur peu scrupuleux, vient de lancer un projet de gigantesque complexe touristique, BCN World. La polémique fait rage, même si la classe politique est déjà conquise par ce magnat du béton.
Abandonner le soleil de la Méditerranée pour des contrées grises et pluvieuses, une drôle d'idée ? Pas pour les Britanniques expatriés en Espagne, de plus en plus nombreux à rentrer chez eux. En 2013, la communauté britannique d'Espagne a baissé de 23%.
Partout en Europe les emplois à domicile sont en perte de vitesse. Au Royaume-Uni, l'Etat n'intervient que pour la garde d'enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées. Et si en l'Italie ils résistent à la crise, en France et en Belgique la diminution des avantages fiscaux relance le travail au noir.
Manuel Valls et Matteo Renzi, même combat ? Question légitime au regard des ressemblances entre les programmes de gouvernement présentés hier par les deux hommes qui espèrent faire redémarrer les moteurs en France et en Italie.
L'accord sur l'assurance chômage a finalement été signé. Parmi les mesures: une période de carence pour les chômeurs partis avec de grosses indemnités, et une possibilité de "recharge" des droits en cas de périodes travaillées. Intermittents, seniors et cadres mettront la main à la poche. Mais la france reste un des pays où les chômeurs sont les mieux indemnisés.
LE CHIFFRE DU JOUR: 1949. C'est le nombre de chômeurs en moins que compte l'Espagne en février par rapport au mois de janvier 2014. Une baisse infime mais symbolique, vantée par le gouvernement de Mariano Rajoy. Car pour la première fois depuis le début de la crise, le nombre de travailleurs a augmenté par rapport à l'année précédente.