Alors que la France repousse ses objectifs de réduction du nucléaire et que l’Allemagne gère difficilement son processus de sortie, les Etats européens se divisent entre ceux qui n’ont pas de production nucléaire, ceux qui veulent l’abandonner et ceux qui veulent la développer.
L’Union européenne se trouve aujourd’hui confrontée à l’un de ses plus grands défis : penser et adapter la ville pour l’intégrer à un environnement intelligent et durable. Actuellement, près de trois Européens sur quatre vivent en ville. Ils consomment 70 % de l’énergie de l’UE et leurs activités quotidiennes lancent des défis redoutables à l’Union. Les embouteillages, pour prendre un seul exemple, coûtent à l’Europe 1 % de son PIB. D’où le développement de villes intelligentes sur le Vieux continent.
Alors que la COP 21 s’est ouverte à Paris, l’Europe reste à la pointe du combat climatique. Mais si l’Union va globalement respecter ses engagements pour 2020, les nouveaux objectifs adoptés l’an dernier pour 2030 apparaissent à la fois moins ambitieux et plus difficiles à atteindre.
Jusqu'où Poutine peut-il aller trop loin ? Si le président russe, par la voix de son ministre de l’énergie, évoque les "forts risques" qui pèsent sur les livraisons de gaz à l'Europe, il a plus a perdre qu'à y gagner. Voici pourquoi, chiffres et graphiques à l'appui.
La guerre du gaz est déclarée. La société russe Gazprom, décide de couper le gaz à l'Ukraine tant qu'elle ne paiera pas ses dettes. Une décision lourde de conséquences pour tous les Européens.
Le rapport de la commission d'enquête parlementaire sur le coût du nucléaire est sans appel: la modernisation des centrales est une fuite en avant qui va rendre cette énergie encore plus chère. Mais le démantèlement revient encore plus cher. Ségolène doit présenter ses solutions la semaine prochaine.
Quelles seraient les conséquences pour les pays de l'Union européenne si les Russes relançaient la guerre du gaz ? Les Européens envisagent tous les scénarios, même le pire. Mais ils n'ont pas encore de politique énergétique commune. C'est là que le bât blesse.
La bise n'est pas venue cet hiver en Europe. Cela va alléger la facture de chauffage des foyers européens. Mais il y a les pays où la transition énergétique, vers le bois notamment, permet de réelles économies et ceux qui, comme en France, doivent allumer leurs convecteurs dévoreurs de kilowatts au moindre frimas.
Le chiffre du jour La précarité énergétique explose en Espagne. L’année dernière, plus de 1,4 million de foyers ont été privés d’électricité pour cause d’impayés. Et le gouvernement vient de rejeter l’idée d’une trêve hivernale.
Alors que le ministre de l'Ecologie présentait mercredi son Conseil national de la transition écologique, Myeurop fait le point sur les aides gouvernementales à destination des particuliers en Europe. Premier constat, la crise est passée par là.
L’Italie a arrêté et expulsé la femme et la fille de Mukhtar Ablyazov, opposant au président du Kazakhstan. L'opération apparaît comme un cadeau des services secrets transalpins au dictateur Nazarbayev. Car Rome est cliente du gaz et du pétrole kazakh. L'affaire, digne d’un roman d’espionnage, embarrasse désormais le gouvernement italien. Récit.
Si les risques d'accidents nucléaires sont désormais connus de tous, sortir du nucléaire suppose de trouver un délicat compromis entre enjeux écologiques, coûts de l'énergie, et négociations avec les opérateurs des centrales. Pas si simple...
La ruée vers l’or est toujours d’actualité… en pleine mer. Des sociétés comme Odyssey découvrent chaque année des épaves de galions lestées de métal précieux. Le butin est souvent âprement disputé. Et le fond des mers recèle bien d’autres trésors énergétiques.
Le gouvernement fédéral a voté la fermeture des 17 réacteurs nucléaires toujours en activité avant la fin de l’année 2022. Pour pallier la disparition d’une technologie qui fournit aujourd’hui encore 23% des besoins électriques du pays, l’Etat n’a plus qu’un seul mot à la bouche: économiser. Et, les municipalités rivalisent de bonnes idées.
Le premier site britannique de forage de gaz de schiste a été fermé à la suite de deux tremblements de terre. Alors que des analyses sont en cours pour déterminer les dangers encourus, les lobbies s'affrontent de plus belle.
Aux premières loges de Tchernobyl, les Finlandais ont mis treize ans pour voter la construction d’une nouvelle centrale. Ayant retenu le projet d’EPR d’Areva, ils n’ont cessé de harceler le constructeur français sur la sécurité. Résultat: quatre ans de retard pour le projet. Pourtant, ils aiment se baigner dans les eaux tièdes rejetées par les réacteurs !
Le fonds souverain du Qatar investit près de 3 milliards d’Euros en Espagne. Et l'Emirat n'en est pas à sa première opération. De quoi susciter quelques inquiétudes.