On annonçait ce plan depuis Davos : l'Union européenne se doit de contrer avec ce "Pacte Vert" les immenses subventions des Etats-Unis et de la Chine pour développer les industries vertes et soutenir une transition rapide vers la neutralité climatique. De longues discussions sont à prévoir, dans un climat d'urgence.
A l’aise sur les critères des émissions et des renouvelables, l’UE n’a atteint l’an dernier ses objectifs d’efficacité énergétique qu’avec la récession. La France est en retard sur les renouvelables, tandis que les Pays-Bas sont à la peine et que l’Italie apparait comme le bon élève de l’UE.
2019 a vu s’accroitre fortement les capacités de l’industrie photovoltaïque européenne. Devenue très compétitive, elle est promise à un développement spectaculaire dans les années à venir. L’Allemagne reste le marché dominant mais Espagnols et Français nourrissent de grandes ambitions.
Malgré l’échec de la Cop 25 de Madrid, l’Union européenne continue globalement de respecter ses engagements pour 2020. Mais, si des pays-membres sont en pointe, d’autres sont à la traine, comme la France et l’Allemagne qui accusent un retard important.
En expliquant sa démission, Nicolas Hulot (en portrait) a eu raison de dénoncer l’inaction de la France sur le climat. Car l’Hexagone ne respecte pratiquement aucun de ses engagements. Fausse consolation, l’Allemagne n’est guère meilleure…
Plus productif que le nucléaire sur le début de l’année 2018, l’éolien britannique s’appuie sur plus d’une vingtaine de parcs offshore déjà en exploitation. En attendant de rattraper son important retard dans ce domaine, la France perfectionne sa technologie au Royaume-Uni.
L'énergie solaire va fortement tirer la croissance des énergies renouvelables au cours des cinq prochaines années, prophétise l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Avec un bémol : le Vieux continent.
L’avenir est aux énergies renouvelables. L’idée s’est imposée dans les sphères scientifique et politique, mais le calendrier pour faire des énergies vertes le socle de la consommation énergétique varie beaucoup d’un groupe à l’autre. L’éolien et le photovoltaïque progressent, mais à un rythme moins soutenu qu’espéré au moment où le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, entend fermer près d’un tiers du parc nucléaire français au cours des prochaines années. Une équation impossible qui pourrait se conclure sur un échec des politiques publiques en matière d’énergie et d’environnement.
Afin de lutter contre le réchauffement climatique, Bruxelles souhaite notamment que les énergies renouvelables représentent 20 % de la consommation totale d'énergie d'ici 2020 au sein de l'UE. Et alors que de fortes disparités existent d'une politique nationale à l'autre, chez les Etats membres, l'Union de l'énergie se met - tout doucement - en place.
Alors que la Grande-Bretagne de l’énergie est associée au projet nucléaire d’Hinkley Point, notre voisin d’outre-Manche voit surtout grandir la part des énergies renouvelables dans son mix énergétique depuis plusieurs années. Aujourd’hui, ces énergies représentent 21 % de l’électricité consommée et l’abandon rapide du charbon constitue une opportunité de développement unique pour les entreprises vertes.
Alors que la COP 21 s’est ouverte à Paris, l’Europe reste à la pointe du combat climatique. Mais si l’Union va globalement respecter ses engagements pour 2020, les nouveaux objectifs adoptés l’an dernier pour 2030 apparaissent à la fois moins ambitieux et plus difficiles à atteindre.
Freinée par les collectivités locales, l'énergie éolienne reste marginale en France à l'inverse de ses voisins. Pour le pays organisateur de la Conférence mondiale sur climat cela fait tâche !
L'Europe s'est fixé la semaine dernière des objectifs précis pour faire face au réchauffement climatique. Mais sont-ils suffisants et seront-ils atteint dans les délais prévus? Rien n'est moins sûr.
C'est inédit: l'éolien est devenu la première source d'électricité des Espagnols. Ailleurs en Europe, le wind power reste minoritaire et critiqué, mais il gagne du terrain.
Dans une semaine s'ouvre le Sommet de la Terre à Rio. Tous les dix ans, les chefs d'Etat de la planète se réunissent pour tenter de fixer des objectifs afin de faire face à la dégradation rapide de l'écosystème terrestre. L'Europe mise en priorité sur l'énergie solaire. La France rattrape son retard.