Alors que 97% des élèves des collèges en Europe étudient l’anglais, le français arrive loin derrière avec 33%. Il est plus enseigné que l’allemand et l’espagnol mais l’écart se resserre au niveau du lycée.
La baisse du niveau scolaire fait plus que jamais débat en France où certains continuent de remettre en cause le collège unique. Chez nos voisins, l’offre scolaire se diversifie tandis que les choix d’orientation sont de moins en moins précoces et de plus en plus réversibles.
La diversité linguistique de l’Europe devrait inciter les citoyens à apprendre les principales langues du continent. Mais l’écrasante domination de l’anglais relègue très loin l’étude du français, de l’Allemand ou de l’Espagnol... sans parler de l'italien.
Vrai débat ou fausse polémique ? L'enseignement de certains cours en anglais à l'université met le monde de l'éducation en émoi. Une pratique pourtant courante dans les autres pays de l'Union européenne.
Il ne fait pas bon étudier hors de son pays. Après la Belgique puis la France et sa circulaire Guéant, c’est au tour des Pays-Bas de ne plus vouloir payer les études des étudiants allemands. Amsterdam présente la facture à son voisin.
Pour le Premier ministre portugais le salut est dans l’émigration. Pedro Passos Coelho recommande aux professeurs sans emploi... d’aller voir en Angola ou au Brésil si l'herbe est plus verte.
Cette initiative s’inspire de celles déjà mises en œuvre en Norvège ou en Finlande. Contrepartie: des heures de soutien scolaire pour les élèves à la traine. Quant à la France, elle reste championne du redoublement.
Au moins 790 000 fonctionnaires ont déjà voté la grève le 30 juin prochain. Les enseignants, qui contestent la réforme des retraites et la faiblesse de leur salaire, sont en première ligne. Le pays s'apprête à un mouvement sans précédent depuis plusieurs années.
La cause semblait entendue : c’est grâce à ses investissements dans ses universités et dans la recherche que l’Europe tournerait résolument le dos à la crise et deviendrait une des économies les plus compétitives de la planète. Ce discours, martelé depuis des années, n’a, pas résisté à la crise économique...
La crise économique et la lutte contre les déficits budgétaires contraignent la plupart des universités européennes à se serrer la ceinture. A l’exception notable des facs françaises et allemandes.
Depuis cinq ans, l’université de Sarrebruck propose aux enfants de 8 à 14 ans de faire leurs premiers pas à la fac. L'initiative a fait, depuis, école et rencontre un succès croissant. Reportage.
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