Ce dispositif, spécifique à l'Europe, met fin aux "droits de polluer" et lance un fonds social pour la transition. Il doit être approuvé par le Conseil et le Parlement et entrera en vigueur en 2026 ou 2027.
A l’aise sur les critères des émissions et des renouvelables, l’UE n’a atteint l’an dernier ses objectifs d’efficacité énergétique qu’avec la récession. La France est en retard sur les renouvelables, tandis que les Pays-Bas sont à la peine et que l’Italie apparait comme le bon élève de l’UE.
Malgré l’échec de la Cop 25 de Madrid, l’Union européenne continue globalement de respecter ses engagements pour 2020. Mais, si des pays-membres sont en pointe, d’autres sont à la traine, comme la France et l’Allemagne qui accusent un retard important.
Depuis leur émergence en 2008, les obligations vertes ont fait beaucoup de chemin jusqu’à devenir incontournables dans le financement de nombreux projets. Autrefois perçues comme un gadget, ces obligations répondent aujourd’hui à de nouvelles exigences en termes de responsabilité environnementale et sociale. Les financements se multiplient dans différents secteurs d’activités et le marché européen – premier au niveau mondial – se structure autour de grandes entreprises qui font le pari d’assembler leurs forces afin de faire fructifier des obligations vertes à la demande toujours plus forte.
Si, globalement, l’Europe reste une bonne élève en matière de lutte contre le réchauffement climatique, ce n’est pas le cas de ses deux principaux pays. Ni la France, ni l’Allemagne ne respecteront les objectifs européens en matière de réduction des émissions.
Même si quinze villes françaises vont créer des zones à faibles émissions, la France reste très en retard en la matière. Paris est d’ailleurs dans le bas du classement en termes d’émission de dioxyde d’azote et de particules fines.
En expliquant sa démission, Nicolas Hulot (en portrait) a eu raison de dénoncer l’inaction de la France sur le climat. Car l’Hexagone ne respecte pratiquement aucun de ses engagements. Fausse consolation, l’Allemagne n’est guère meilleure…
Alors que le gouvernement français a semblé pendant un temps vouloir revenir sur l'interdiction des pesticides à partir de 2018, retour sur la politique européenne en la matière. Malgré quelques résistances, Bruxelles souhaite élargir le bannissement des néonicotinoïdes tueurs d'abeilles en Europe.
A l’heure où l’Accord de Paris sur le climat est menacé par Donald Trump, Myeurop fait le point sur les engagements climatiques de l’UE. Ils sont dans l’ensemble respectés mais certain pays sont à la traine. La France ne doit pas se relâcher mais ses engagements paraissent solides.
Le gouvernement suédois, composé d'une coalition de sociaux-démocrates et d'écologistes, est parvenu le vendredi 10 juin dernier à un consensus sur les grandes orientations à donner à la politique énergétique nationale dans les trois prochaines décennies. Sur le plan nucléaire, cet accord politique renonce à un démantèlement des trois centrales existantes, qui fournissent environ 35 % de l'électricité produite en Suède, et autorise la construction de nouveaux réacteurs. L'objectif ? Favoriser un mix énergétique 100 % décarboné à l'horizon 2050.
Les produits bio s'imposent dans les assiettes. Les magasins spécialisés se multiplient et même les grandes surfaces ont leurs rayons labellisés "AB". Mais si les Allemands comme les Français mangent de plus en plus bio, ce n'est pas le cas de tous les Européens.
L'Europe s'est fixé la semaine dernière des objectifs précis pour faire face au réchauffement climatique. Mais sont-ils suffisants et seront-ils atteint dans les délais prévus? Rien n'est moins sûr.
Nos poubelles valent de l'or. La Commission a décidé de développer le recyclage et a fixé l'objectif de zéro déchet non recyclés. Un objectif ambitieux sur le papier mais non contraignant pour les Etats. Un premier pas insuffisant, estiment les organisations écologistes.
La loi sur la transition énergétique fait l'impasse sur la fiscalité verte. Ségolène Royal n'a pas tenu compte des recommandations de la Commission européenne qui y voit un moyen de réduire les charges pesant sur le travail.
L'autorisation de culture des OGM sera désormais de la compétence exclusive des Etats. Cette décision des ministres de l'Environnement est un recul important pour l'Europe et un aveu d'impuissance. Et ce, sans pour autant mieux protéger les consommateurs.
Après leur refus de participer au gouvernement Valls, retour à la case "partenaire" pour les Verts en France. Ailleurs en Europe, les Verts sont puissants en Allemagne et recueillent 5 à 10% des voix en Autriche, Pays Bas, Belgique ou Hongrie. Ils sont plus faibles au sud de l'Europe. Aujourd'hui, aucun de ces pays ne compte de ministres écolos.
Relier Dresde à Prague par l'autoroute: en 1998, personne n'imagine que le chantier ne sera toujours pas terminé 15 ans plus tard. Impacts sur l'environnement, négligence, corruption... La polémique est toujours vive. Deuxième volet de notre série sur les grands projets transfrontaliers en Europe.
Les Bretons ont gagné. Le gouvernement a finalement annoncé la suspension de son écotaxe, prévue pour le 1er janvier prochain. Il n'est pas le seul à s'enliser dans ce casse-tête fiscal : seuls six pays de l'UE, plus la Suisse, sont parvenus à l'appliquer. Certains comme la Belgique s’y préparent, et d’autres disent carrément non. Tour d'Europe.