Le bilan du président Macron sur les énergies renouvelables et sur l'écologie en général n'est pas concluant, malgré ses promesses de campagne il y a cinq ans. Beaucoup d'effets d'annonces, de grandes conférences, un slogan volontaire en 2017, "Make Our Planet Great Again"mais un résultat en deçà de nombreux pays européens.
Le plan de relance européen et les plans nationaux vont permettre de mobiliser 1000 milliards d’euros d’ici à 2027 pour financer la révolution verte sur le vieux continent. Quelques exemples de ces projets qui concernent l’énergie, les transports ou la rénovation urbaine.
2019 a vu s’accroitre fortement les capacités de l’industrie photovoltaïque européenne. Devenue très compétitive, elle est promise à un développement spectaculaire dans les années à venir. L’Allemagne reste le marché dominant mais Espagnols et Français nourrissent de grandes ambitions.
L’avenir est aux énergies renouvelables. L’idée s’est imposée dans les sphères scientifique et politique, mais le calendrier pour faire des énergies vertes le socle de la consommation énergétique varie beaucoup d’un groupe à l’autre. L’éolien et le photovoltaïque progressent, mais à un rythme moins soutenu qu’espéré au moment où le ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, entend fermer près d’un tiers du parc nucléaire français au cours des prochaines années. Une équation impossible qui pourrait se conclure sur un échec des politiques publiques en matière d’énergie et d’environnement.
A l’heure où l’Accord de Paris sur le climat est menacé par Donald Trump, Myeurop fait le point sur les engagements climatiques de l’UE. Ils sont dans l’ensemble respectés mais certain pays sont à la traine. La France ne doit pas se relâcher mais ses engagements paraissent solides.
C'est inédit: l'éolien est devenu la première source d'électricité des Espagnols. Ailleurs en Europe, le wind power reste minoritaire et critiqué, mais il gagne du terrain.
Le développement des énergies renouvelables rencontre des vents contraires en République tchèque, et plus encore en Bulgarie. Ces pays jusqu'alors en avance, font marche arrière au profit du nucléaire par crainte d'une augmentation du prix de l'électricité.
Au Portugal, c'est un village rural, Obidos, qui montre l'exemple. Tri très sélectif, distribution de composteurs individuels, agro-diesel et autres micro-initiatives environnementales vont permettre une réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre.
4 ème volet d'une série de reportages sur les villes les plus vertes d'Europe.
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