Plus productif que le nucléaire sur le début de l’année 2018, l’éolien britannique s’appuie sur plus d’une vingtaine de parcs offshore déjà en exploitation. En attendant de rattraper son important retard dans ce domaine, la France perfectionne sa technologie au Royaume-Uni.
Freinée par les collectivités locales, l'énergie éolienne reste marginale en France à l'inverse de ses voisins. Pour le pays organisateur de la Conférence mondiale sur climat cela fait tâche !
Alors que l’opposition au nucléaire gagne du terrain en Europe, l’Autriche et la France relancent les énergies renouvelables. Les éoliennes et les panneaux solaires pourront-ils répondre à eux seuls aux besoins ? En Allemagne, des régions demandent la réouverture des mines de charbon.
La France tente de faire passer le nucléaire pour une énergie renouvelable ou tout au moins une énergie "décarbonnée". Un tour de passe-passe destiné à préserver et privilégier un secteur industriel où la France est en pointe, mais qui connait actuellement bien des difficultés. Comme le montre la campagne de publicité du groupe Areva.
L'appel d'offre pour l'éolien offshore annoncé par l'Etat en janvier a été lancé aujourd'hui, à la grande satisfaction des industriels consultés sur les modalités depuis le mois de février. Le marché de 10 milliards d'euros et le programme très ambitieux ne devrait pourtant pas permettre à la France de tenir les objectifs du Grenelle de l'environnement. Ni de rattraper le Royaume-Uni ou le Danemark, les deux pays européens les plus en pointe.
En 1997, Samsø a été choisie pour devenir la première "île de l’énergie renouvelable" au Danemark. Une décennie plus tard, c'est un succès : grâce aux éoliennes, les 4100 habitants de l’île produisent plus d’électricité qu’ils n’en consomment. Ils se chauffent au soleil, au bois et à la paille. Un modèle à suivre. 2ème volet d'une série de reportages sur les villes les plus vertes d'Europe.
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