L'Allemagne vient de mettre un terme avec ses trois derniers réacteurs tandis que la France, avec ses 56 réacteurs, peine à produire de l'électricité. Les deux puissances européennes sont divisées sur la marche à suivre pour répondre à la crise énergétique.
Face aux enjeux liés au réchauffement climatique et à la nécessité d’émettre moins de gaz à effet de serre, les Français rappellent régulièrement aux pouvoirs publics leurs exigences en matière environnementale. Dans ce contexte, la transition énergétique constitue l’un des plus gros chantiers à mettre en branle. La place du nucléaire dans le mix électrique français est à juste titre débattue et toute une frange de la population assure qu’il faut en sortir. Une position qui n’est pas partagée par la majorité des Français, mais qu’il convient d’étudier à l’aune de changements radicaux au niveau planétaire.
Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville est un gouffre financier pour EDF. De nouveaux problèmes techniques et des retards du chantier vont encore alourdir la note de 2 milliards pour atteindre la somme pharaonique de 8,5 milliards d'euros. C'est également la Bérézina en Finlande, l'autre pays en Europe où une centrale de troisième génération est en construction.
Aux premières loges de Tchernobyl, les Finlandais ont mis treize ans pour voter la construction d’une nouvelle centrale. Ayant retenu le projet d’EPR d’Areva, ils n’ont cessé de harceler le constructeur français sur la sécurité. Résultat: quatre ans de retard pour le projet. Pourtant, ils aiment se baigner dans les eaux tièdes rejetées par les réacteurs !
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