Le navire turc « Oruç Reis » est de nouveau entré dans les eaux grecques. Nouvelle péripétie d’une tension séculaire entre les deux pays en Mer Egée et Méditerranée orientale. Il faut dire que la réalité territoriale heurte de front les intérêts économiques d’Ankara.
Twitter est bloqué en Turquie sur décision du chef du gouvernement. Notre correspondante à Istanbul a vite trouvé la parade comme de nombreux twittos turcs. L'oiseau bleu gazouille de plus belle à Istanbul et Erdogan est le seul à y laisser des plumes.
Environ 200.000 personnes se sont réunies hier à Istanbul pour assister aux funérailles de Berkin Elvan, un adolescent de 15 ans. Dernière victime des répressions de juin, il est décédé après plus de 250 jours de coma. Sa mort remobilise les opposants au gouvernement. Reportage.
Le tunnel Marmaray, en construction depuis neuf ans, est inauguré aujourd’hui à Istanbul. Une ouverture très attendue qui concrétise un rêve vieux de plus d’un siècle: relier l’Europe à l’Asie en 4 minutes. La mise en circulation de ce métro sous-marin crée toutefois la polémique: n'intervient-elle pas trop tôt ? Premier volet de notre série sur les grands projets transfrontaliers en Europe.
Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a annoncé une série de réformes pour démocratiser le pays. Très attendu sur les droits des minorités, kurdes notamment, il se limite à des mesures symboliques.
La musique face à la répression. En Turquie, les initiatives artistiques anti-gouvernementales fleurissent un peu partout dans le pays. Rencontre avec le leader du Boğazici Jazz Chorale, devenu la voix de la révolte turque.
Allemand d'origine turque, Halil Gülbeyaz s'est installé il y a peu à Berlin. Athée, alévi, engagé à gauche, cet écrivain et journaliste est aussi père de deux enfants. Pour Myeurop, il explique son choix et partage son regard sans concession sur la politique d'Erdogan comme de Merkel. Portrait d'un résistant germano-turc.
Trois semaines après le début des révoltes en Turquie, les tensions entre les manifestants et le gouvernement se sont apaisées. Mais les deux camps ne comptent pas en rester là. Le point avec notre correspondante à Istanbul.
Alors que la mobilisation stambouliote faiblit, Amnesty International dénonce les conditions d'évacuation des manifestants et la violence des autorités.
Hier soir de violentes échauffourées ont éclaté entre les policiers et les manifestants place Taksim et se sont poursuivies jusqu’à trois heures ce matin. Le calme est revenu dans la matinée. Récit de notre correspondante, parc Gezi, où se sont repliés les manifestants.
Des policiers ont repris le contrôle de la place Taksim, mettant fin à près de deux semaines d'occupation par les manifestants. Le pacifisme des protestataires se heurte aux manipulations du gouvernement. Récit d'une matinée où tout a basculé.
A la suite de l'intervention des policiers place Taksim, l'écrivain et poéte stambouliote Onur Çaymaz nous a envoyé un texte expliquant pourquoi le divorce est, selon lui, désomais définitif entre la jeunesse turque et le premier ministre Tayyip Erdogan. Il appelle à la résistance civile.
A Taksim, dans le parc Gezi, des manifestants ont improvisé une bibliothèque en plein air. L'espace est devenu le cœur de la résistance pacifique à Istanbul. Reportage.
Le mouvement de protestation contre Erdogan ne faiblit pas. On dénombre déjà deux morts. Le premier ministre turc campe sur ses positions… jusqu'à quand ?
Nouveau coup de filet, cette semaine, contre des sympathisants kurdes suspectés d'être liés au PKK, la bête noire du gouvernement Erdogan. Pendant ce temps, les procès de l'affaire Ergenekon continuent. Mais la justice turque ne convainc plus. Elle est accusée d'être instrumentalisée par le pouvoir politique contre l'Armée.
L'ex-chef d'état major des armées turques, Ilker Basbug, a été placé en détention préventive, accusé d'avoir voulu renverser le gouvernement issu de la mouvance islamiste. L'ancien général et président turc Kenan Evren a, quant à lui, été inculpé pour "crimes contre l'Etat". Longtemps intouchables, les putschistes sont rattrapés pour être jugés.
Le tremblement de terre qui a touché la région de Van, à l'est de la Turquie, a donné lieu à des réactions d’hostilité envers la population kurde, mais le pays se mobilise surtout pour venir en aide aux victimes. Les tensions nationalistes sont mises entre parenthèses, alors que l'armée poursuivait vendredi encore son offensive contre les rebelles du PKK.
Treize soldats turcs et sept rebelles kurdes ont été tués jeudi lors d'un accrochage dans le Sud-Est de la Turquie. Le même jour, les députés pro-kurdes, qui boycottent toujours l'Assemblée, ont déclaré l'autonomie de la ville de Diyarbakir. Les accrochages s'étaient multipliés depuis les élections législatives, largement remportées par le parti du Premier ministre Erdogan.
Près d'un électeur sur deux a voté pour le parti du premier ministre sortant Recep Tayyip Erdogan. Il devra malgré tout négocier avec l'opposition et tenir compte du vote kurde pour modifier la Constitution, la priorité de son 3ème mandat.
Fort de son bilan économique, le Premier ministre Erdogan a, sans surprise, remporté dimanche les élections légismative. Avec près de 50% des suffrages, il ne disposera cependant pas, comme il l'espérait, des deux tiers des sièges à l'Assemblée nationale nécessaires pour modifier par referendum la Constitution.