Ce mardi, le patron de la NSA américaine y est allé de sa révélation sur les pratiques d'espionnage transatlantiques: les interceptions de communications en Europe sont réalisées grâce aux services de renseignement européens. Un pavé dans la mare.
Tous sous surveillance? D’après le Monde, la NSA espionne les conversations téléphoniques des Français. Si l’Europe peine à mettre en place un système de protection efficace, l’Allemagne, elle, veut créer un "Internet allemand", prémice d’un "Internet européen".
Les révélations sur l'espionnage américain ont provoqué un concert d'indignations en Europe. Réelles ou feintes? Pour Eric Denécé, directeur du centre français de recherche sur le renseignement, "on se trompe de combat". La mise sous écoute de la société "transformerait peu à peu Washington en régime policier".
Le Royaume-Uni mouillé jusqu'au cou. Les services de renseignements britanniques auraient activement participé au grand programme de surveillance américain Prism. Un acte qui fragilise les relations entre la Grande-Bretagne et le reste de l'Europe.
"Opération Europe", le nom de code est un peu facile. Mais les services secrets colombiens ne manquaient pas d'imagination quand il s'agissait d'espionner, d'intimider et de discréditer des ONG mais aussi le Parlement européen. Le tout sous le contrôle direct de l'ancien président Alvaro Uribe.
Un dirigeant d'entreprise allemande accuse la France d'être en pointe en matière d'espionnage industriel. Des spécialistes contestent cette version. Dans le même temps, trois cadres de Renault ont été mis à pied, soupçonnés d'avoir diffusé des informations sur le projet de voiture électrique.
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