France, Italie, Hongrie, Pologne, et désormais la Suède sont montrées du doigt par la communauté européenne qui craint une recomposition de l'échiquier politique à l'échelle nationale et européenne, avec un possible renforcement de l'extrême droite au Parlement européen pour les élections de 2024.
L'extrême droite européenne est sous le radar des institutions qui conditionnent l'aide européenne à l'adoption de réformes démocratiques. Les partis souverainistes et populistes pourraient devenir le troisième groupe politique au Parlement européen, mais les divisions face à la Russie empêchent un tel rapprochement.
Alors que le Rassemblement national pourrait l’emporter dans quatre régions françaises, les forces nationales populistes dominent en Italie et s’installent comme troisième force en Espagne. Elles restent fortes en Autriche, Finlande et Flandre mais déclinent aux Pays-Bas, Danemark et Allemagne.
Ces élections régionales voient la baisse du score des Verts et de la gauche radicale Die Linke et une forte progression du parti populiste AfD, avec un tassement des partis majoritaires.
Vainqueur des dernières élections législatives, le conservateur Sebastian Kurz a trouvé vendredi un accord de gouvernement avec Heinz-Christian Strache, le leader de la formation d'extrême-droite FPÖ. Son parti remporte plusieurs ministères régaliens.
A l'appel de l'extrême-droite, quelque 60 000 personnes ont profité de la traditionnelle Fête de l'indépendance polonaise, samedi 12 novembre, pour manifester au son de slogans comme « La Pologne pure, la Pologne blanche ». Le gouvernement conservateur a refusé de condamner le rassemblement.
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