10% des membres du futur Parlement européen devraient appartenir à une formation qualifiée de "populiste". Un danger pour l'avenir de l'Union européenne. A la veille des élections, Myeurop en partenariat avec Citizens for Europe a enquêté dans huit pays pour comprendre la stratégie d'implantation de ces partis et celle des partis traditionnels pour les contrer. Cette semaine Myeurop vous propose deux reportages chaque jour.
"Jusqu'où êtes-vous prêt à aller pour vos idées?", lance en mars 2010 Anders Breivik, l'auteur des attaques d'Oslo et Utoya, au chef de file de l'extrême droite néerlandaise Geert Wilders. La rencontre, fictive, est mise en scène à Amsterdam dans une pièce intitulée "Breivik rencontre Wilders".
Pour protester contre la hot-line anti Européens de l'Est lancée par le parti de Geert Wilders, deux eurodéputés polonais et roumain appellent à un boycott des produits néerlandais.
La Ligue du Nord ne partage plus le pouvoir avec Berlusconi et le mouvement est en perte de vitesse. Son leader, Umberto Bossi, tente de faire oublier et de remobiliser ses militants désabusés par ses compromissions avec "Rome la maudite" en réactivant le mythe fondateur d'un "Parlement du Nord". Aggiornamento ou vieilles ficelles?
Le gouvernement britannique a durci son discours sur les questions de sécurité, sans hésiter à jouer sur le registre de la peur. Les parallèles entre extrémisme religieux, Islam et immigration illégale, engendre un certain malaise dans les rangs même du parti conservateur.
Les Britanniques se prononcent aujourd'hui pour ou contre l'adoption d'un mode de scrutin alternatif censé favoriser les petits partis. Ce referendum divise profondément le gouvernement de coalition. Les grands gagnants pourraient surtout être les partis nationalistes.
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