L'arrêt des deux premiers réacteurs de la centrale de Fessenheim est la première étape d'un processus de démantèlement délicat, long et coûteux. Ces frais devront être pris en considération pour les autres pays européens qui dépendent de l'atome, afin d'assurer une transition énergétique en réponse au réchauffement climatique.
Des militants anti-nucléaires ont entamé lundi une grève de la faim à Colmar. Ils demandent l'arrêt de la centrale de Fessenheim et la sortie du nucléaire en France en 10 ans. Les Allemands et les Suisses, tout proches, participent également à la mobilisation.
Les nuages radioactifs ne s'arrêtent pas aux frontières, contrairement aux dispositifs d'urgence en cas d'accident nucléaire. L'absence de plan au niveau européen pour coordonner les mesures à prendre est consternante. Reste à espérer que la catastrophe de Fukushima va pousser les gouvernements et Bruxelles à mettre fin à ce "chacun pour soi, les radiations pour tous".
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