Deux années après l'apparition du Covid, la pandémie freine toujours la croissance mondiale et les programmes de vaccination dans les pays émergents sont toujours en retard. Ce désintérêt de la communauté internationale s'avère délétère alors que l'économie mondiale est vue légèrement à la baisse par le FMI.
Le FMI réévalue à la hausse les perspectives de l'économie mondiale, qui sont moins catastrophiques qu'estimé en juin dernier, mais de nombreuses inconnues persistent quant à l'évolution de la pandémie actuelle et ses répercutions politiques.
Avec une abstention record qui reflète la lassitude des Grecs, ces élections voient le retour de la bipolarisation dans le jeu politique, et un retour à la "normalité" après des années qui ont traumatisé le pays.
L'escalade des tensions commerciales, la fragilité des pays émergents et la menace d'un Brexit dur pourraient fragiliser l'économie des pays européens et des nations émergentes.
Les revenus des jeunes de 18 à 24 ans ont retrouvé leur niveau d'avant la crise mondiale. Cependant, ils stagnent depuis 2007, alors que ceux des plus de 65 ans ont augmenté de 10%, selon le FMI.
Le 25 juillet dernier, la Grèce faisait son grand retour sur les marchés financiers, où elle a émis pour la première fois depuis sept ans des obligations à hauteur de trois milliards d'euros. Un signe encourageant, pour Pierre Moscovici, le commissaire européen aux Affaires économiques, qui estime que le pays peut sortir de l'austérité d'ici quelque temps.
Réunis à Luxembourg jeudi 15 juin, les membres de l'Eurogroupe se sont entendus pour débloquer une aide de 8,5 milliards d'euros en faveur de la Grèce. Si le spectre d'une nouvelle crise s'éloigne, Athènes doit encore gérer sa dette qui culmine à 180 % du PIB.
Les ministres des Finances de la zone euro se sont accordés mercredi sur le déblocage de nouveaux versements à la Grèce, d'un montant total de 10,3 milliards d'euros. Dans le même temps, les premières annonces d’un programme d’allègement de la dette grecque ont été faites, sous la pression du FMI.
Attention, danger d'explosion ! Selon le FMI, les prix de l'immobilier à Londres ont atteint un tel niveau que cette bulle spéculative peut exploser. Le gouvernement ne semble pas s'en inquiéter. Les premières victimes sont les classes moyennes.
Le cadeau de Noël des Portugais est malodorant. Depuis le 23 décembre, à Lisbonne, les poubelles débordent. Les éboueurs protestent contre une privatisation des services d'hygiène, qui serait menée sous couvert de restructuration. Leur grève expose au grand jour la précarité des fonctionnaires qui ne croient pas à la fin de la récession annoncée.
Le Premier ministre portugais, Pedro Passos Coelho vient d’annoncer un nouveau paquet de mesures d’austérité visant à économiser 4,8 milliards d’euros. Les fonctionnaires sont dans l’œil du cyclone : ce sont eux qui vont payer la facture jusqu’en 2014. En 2015, année d’élections législatives, ils souffleront un peu.
En plus d'une implacable et interminable cure d'austérité, l'obligation de demander une facture pour le moindre achat sous peine d'une lourde amende est la mesure de trop. Elle engendre un mouvement de désobéissance civile sans précédent au Portugal.
Hier adeptes de la plus stricte rigueur budgétaire, les économistes du FMI sont désormais formels: l'austérité drastique prescrite en Europe est un remède pire que le mal. Elle tue inexorablement les pays malade de la dette. La raison: le ratio entre baisse des dépenses publiques et croissance servant de référence aux économistes est faux. Explications.
La politique d'extrême rigueur budgétaire mise ne œuvre par le gouvernement espagnol enfonce chaque jour un peu plus l'Espagne dans la crise et la récession. Même Christine Lagarde, souhaite désormais au nom du FMI une politique de rigueur un peu moins drastique. A Madrid, la manifestation anti-austérité a été particulièrement violente.
Soutien musclé pour les milliers de manifestants réunis à Athènes pour une nouvelle journée de grève générale: le principal syndicat policier menace de réclamer des mandats d'arrêt à l'encontre des représentants de l'Union européenne et du FMI, accusés de torpiller le pays à grand coup de rigueur. Au gouvernement, les défections se multiplient : en fin d'après midi, deux ministres socialistes et trois d'extrême-droite avaient présenté leur démission.
Les grèves générales, comme hier encore, se succèdent en Grèce. Le gouvernement multiplie les mesures d'austérité à la demande de ses créanciers qui perdent patience… comme les Grecs. Car les vraies réformes restent à faire.
Mis sous pression par plusieurs semaines de manifestations contre l’austérité, le Premier ministre Emil Boc a démissionné lundi 6 février. L’opposition exige des élections anticipées.
A l'exception de la Pologne, les pays d’Europe de l’Est sont victimes de la crise de la zone euro. La BERD et le FMI se mobilisent pour éviter un assèchement total du crédit et une déroute économique généralisée. Au détriment des pays arabes.