Le parti d'extrême droite se réunissait les 21 et 22 juillet derniers pour évoquer sa "refondation" et mettre aux voix les sujets phares de l'appareil frontiste. Si la sortie de l'euro a été largement évoquée, elle a été reléguée en fin de quinquennat, cédant sa place à des sujets plus consensuels comme la dénonciation de l'immigration.
Après le Front national et le Modem, c'est au tour de Jean-Luc Mélenchon d'être soupçonné d'avoir eu recours à des emplois fictifs au Parlement européen. Le leader de la France insoumise aurait utilisé de l'argent européen pour financer certains de ses assistants parlementaires, alors qu'ils travaillaient pour le compte de son parti politique d'alors.
11 millions de documents provenant d’un cabinet panaméen permettent à la presse mondiale de révéler les noms de centaines de milliers de fraudeurs du fisc. En Europe, dirigeants politiques, hommes d’affaires, stars du foot sont sur la sellette.
Les élections régionales se sont soldées par une nouvelle et forte poussée du Front national en France. Dans le reste de l’Europe, les parties populistes ont également le vent en poupe et participent même au pouvoir dans cinq pays de l’Union.
Le Front national devra attendre. Le parti de Marine Le Pen n'a pu trouver suffisamment d'alliés en Europe et ne pourra pas constituer de groupe au Parlement européen. En revanche, l'Ukip britannique a transformé l'essai et formé le groupe EFD, les idées de Nigel Farage apparaissant moins "choquantes" que celles des amis du FN. Une question de présentation...
En Catalogne un petit parti xénophobe, se définit comme "le miroir" ibérique du Front National. Il veut "rendre l'Espagne aux Espagnols". Comme Jean-Marie Le Pen son fondateur a été écarté pour propos "portant préjudice au parti".
Impossible de ne pas mesurer l’ampleur de la victoire des partis eurosceptiques ou eurocritiques aux élections européennes. Quatorze pays de l'Union sont particulièrement touchés comme nous le montre cette infographie réalisée par Myeurop (cliquez sur chaque pays).
Sans surprise les partis populistes ont marqué le scrutin européen. Si la France consacre le FN et le Royaume-Uni l'UKIP, la Grèce, elle, se tourne vers la gauche radicale. Quant aux Allemands et aux Italiens, ils expriment leur confiance aux partis qui gouvernent.
Le Parti autrichien de la liberté (FPÖ) veut arriver en tête du scrutin européen dans son pays. Cela fait 30 ans qu'il tente de se "normaliser" en essayant de rompre avec un héritage idéologique proche du nazisme.
Marine Le Pen a-t-elle réussi à faire du Front national un parti comme les autres ? Difficile d'y croire au regard des premières mesures lancées par les maires frontistes depuis les élections municipales. Le FN risque pourtant, à en croire les sondages, d'être en tête du scrutin en France.
10% des membres du futur Parlement européen devraient appartenir à une formation qualifiée de "populiste". Un danger pour l'avenir de l'Union européenne. A la veille des élections, Myeurop en partenariat avec Citizens for Europe a enquêté dans huit pays pour comprendre la stratégie d'implantation de ces partis et celle des partis traditionnels pour les contrer. Cette semaine Myeurop vous propose deux reportages chaque jour.
La percée du Front National aux élections municipales donne un avant goût de ce que sera sans doute sa performance aux élections européennes du 25 mai. Dans un grand nombre de pays européens, les partis populistes ont également le vent en poupe. Tour d’Europe des formations nationalistes, eurosceptiques, voire xénophobes.
Préjugés et escalade verbale: à 6 mois des municipales, la campagne électorale est lancée. Premières victimes -du moins symboliques-: les Roms. Myeurop revient sur 5 contre-vérités trop souvent entendues.
Marine Le Pen veut s'allier avec d'autres leaders européens qui, comme elle, luttent "contre une immigration étouffante et contre l'islamisation", et qui sont "fiers de notre culture" et agissent "contre l'Europe, qui édicte des règles dont personne ne veut".
C'est la fin de l'exception politique française. Montée de l'abstention, rejet du gouvernement sortant, percée de la droite radicale et rééquilibrage en faveur des partis progressistes: les législatives française s'inscrivent dans la tendance européenne. Une France désormais politiquement "normale" après les années Sarkozy. Analyse d'Eddy Fougier, Politologue et chercheur associé à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
Pour la candidate du Front National, l’Union Européenne actuelle se construit au détriment des peuples de l’Europe et est largement responsable de la crise économique. Marine Le Pen prévoit une renégociation des traités européens pour réinstaurer la souveraineté nationale.
La probable libération prochaine de la compagne de Marc Dutroux repose le problème de l'effectivité des très longues peines de prison. La France dispose déjà, avec une peine minimale de 30 ans, d'une législation qui est loin d'être laxiste comparée à nos voisins européens. Mais aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, la prison à vie est une réalité.(article du 22 mars 2012 actualisé)
La viande halal est toujours l'indigeste plat principal de la campagne présidentielle. En France comme en Europe, l'extrême droite s'est habilement appropriée le thème du bien être animal pour mieux le détourner. Dans les pays du nord, l'abattage rituel est prohibé. Ailleurs, les régimes dérogatoires dominent.
En Belgique, le parti d'extrême-droite flamand Vlaams Belang lance le mouvement "Ni pute, ni esclave". Une campagne qui s’appuie sur un réseau européen islamophobe dans lequel on retrouve le FN.
La sortie de l'euro aurait des conséquences dramatiques. Les seuls éventuels gagnants seraient ceux qui ont conservé dans leurs bas de laine leurs anciennes devises nationales. Un pactole de plusieurs milliards qui ne vaut plus un sou.