Le juge Baltazar Garzón, accusé d'avoir enquêté illégalement sur les crimes du franquisme, a finalement été relaxé. Le procès a montré une Espagne divisée et toujours incapable d'affronter les blessures de la dictature. Emilio Silva, fondateur de l’Association pour la Récupération de la Mémoire Historique, répond aux questions de MyEurop.
Il n’y aura pas de troisième procès contre le juge Garzón. Mais la décision de la Cour Suprême est accueillie avec ironie en Espagne, alors que la plus haute instance judiciaire espagnole l’a expulsé de la corporation jeudi dernier dans le cadre d’une autre affaire.
En Espagne, le procès ouvert contre le juge Garzón et ses enquêtes sur les crimes du franquisme provoque la colère des victimes de la dictature. Celles-ci estiment que la justice espagnole se trompe d'accusé et réclament réparation.
Corruption, prévarication, rivalités… La justice espagnole a fort à faire en ce moment. Au-delà des scandales, la démocratie espagnole doit faire face ses vieux démons : la corruption et la dictature franquiste.
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