Pour atteindre ses objectifs de neutralité climatique en 2050, l'Europe doit jouer avec les étiquettes et inclure ces sources d'énergie polluantes. Mais les lobbies ont fini par convaincre : pour réduire le risque du recours massif au charbon, les énergies renouvelables ne suffiront pas pour assurer l'indépendance énergétique du continent.
L'Europe doit relever deux défis : trouver une alternative aux approvisionnements en gaz russe et freiner la demande au niveau national pour résister à la tempête économiquement et socialement. Mais le développement des connections entre l'Espagne et le reste de l'Europe doit être le résultat d'un accord politique commun.
L'explosion du prix du gaz russe bénéficie d'un perfect storm géopolitique : tensions entre la Russie et l'Europe, froid important en début d'hiver, forte consommation pour Noël, inquiétude face au variant Omicron. La Russie enregistre des gains importants face à une Europe fragilisée par Omicron.
La Conférence de Glasgow aurait pu être le moment décisif de la lutte en faveur de l'écologie, face aux pays les plus pollueurs. L'Europe aurait pu prendre la main, mais les tensions au sein de l'UE, sur le charbon et le gaz, ou même le nucléaire, empêchent l'élan commun majeur qui, seul, peut empêcher un point de bascule climatique qui se rapproche toujours davantage.
Le modèle énergétique français se caractérise par son ambition et ses efforts pour une production « décarbonée ». Pourtant, faute de financements, d’une vision transversale et à cause de mesures contreproductives, le pays pourrait ne pas atteindre ses objectifs de dévalement durable.
Jusqu'où Poutine peut-il aller trop loin ? Si le président russe, par la voix de son ministre de l’énergie, évoque les "forts risques" qui pèsent sur les livraisons de gaz à l'Europe, il a plus a perdre qu'à y gagner. Voici pourquoi, chiffres et graphiques à l'appui.
La guerre du gaz est déclarée. La société russe Gazprom, décide de couper le gaz à l'Ukraine tant qu'elle ne paiera pas ses dettes. Une décision lourde de conséquences pour tous les Européens.
Quelles seraient les conséquences pour les pays de l'Union européenne si les Russes relançaient la guerre du gaz ? Les Européens envisagent tous les scénarios, même le pire. Mais ils n'ont pas encore de politique énergétique commune. C'est là que le bât blesse.
Les tensions entre Moscou et Kiev ont été portées à un degré maximum avec l'occupation de la Crimée par les forces russes. Cette république autonome d’Ukraine, peuplée majoritairement de Russes, est stratégique pour la Russie qui stationne, à Sébastopol, une grande partie de sa flotte de la Mer Noire. Analyse.
L’Italie a arrêté et expulsé la femme et la fille de Mukhtar Ablyazov, opposant au président du Kazakhstan. L'opération apparaît comme un cadeau des services secrets transalpins au dictateur Nazarbayev. Car Rome est cliente du gaz et du pétrole kazakh. L'affaire, digne d’un roman d’espionnage, embarrasse désormais le gouvernement italien. Récit.
Le Président de la Commission européenne a signé ce jeudi un accord gazier "sur le long terme" avec l’Azerbaïdjan. Cet accès assure la sécurité énergétique et l’indépendance vis-à-vis de la Russie.
Second volet de l'enquête myeurop : comment des lobbies industriels aux intérêts divergents tentent d'influencer l'UE pour tirer le meilleur parti de l'achat hautement rémunérateur de droits à polluer.
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