Le géant russe a réduit de 80% les quantités de gaz livrées par Nord Stream au fil des derniers mois. Cette nouvelle décision fragilise à nouveau le cours des énergies en vue de l'hiver prochain.
Après dix jours de maintenance, le doute est levé sur la reprise des exportations de gaz vers l'Europe. Mais le débit reste réduit et les pénuries pourraient se multiplier à l'hiver.
L'explosion du prix du gaz russe bénéficie d'un perfect storm géopolitique : tensions entre la Russie et l'Europe, froid important en début d'hiver, forte consommation pour Noël, inquiétude face au variant Omicron. La Russie enregistre des gains importants face à une Europe fragilisée par Omicron.
Il faut remonter à 2008 pour trouver des cours aussi élevés sur le marché européen. La reprise économique dope les prix à la hausse, La Russie préparant la mise en fonction du gazoduc Nord Stream 2.
Alors que l'Union Européenne reconduit pour 6 mois ses sanctions contre la Russie depuis l'annexion de la Crimée en 2014, la consommation européenne de gaz dépend toujours plus du gaz russe.
Jusqu'où Poutine peut-il aller trop loin ? Si le président russe, par la voix de son ministre de l’énergie, évoque les "forts risques" qui pèsent sur les livraisons de gaz à l'Europe, il a plus a perdre qu'à y gagner. Voici pourquoi, chiffres et graphiques à l'appui.
La guerre du gaz est déclarée. La société russe Gazprom, décide de couper le gaz à l'Ukraine tant qu'elle ne paiera pas ses dettes. Une décision lourde de conséquences pour tous les Européens.
L'extraction du gaz de schiste c'est pour 2014 en Pologne. Bien que l'eldorado ressemble de plus en plus à un mirage, Varsovie défend mordicus sa position au niveau européen: quelque qu'en soient les conséquences environnementales, c'est le prix à payer pour l'indépendance énergétique du pays vis à vis de la Russie. 2ème volet de l'enquête de notre correspondant.
La Pologne garde la foi dans le gaz de schiste: les concessions de forage couvrent déjà 12% du territoire, et l'exploitation doit démarrer en 2014. Une course effrénée vers l'indépendance énergétique, malgré les zones d'ombres. Un rapport scientifique réévalue ainsi à la baisse les ressources réelles, et donc la viabilité de cet investissement massif.
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