Aux Etats-Unis comme en Europe, le monopole des Gafam ne passe plus. Des sanctions importantes sont prévues pour forcer les géants du net à plus d'éthique et de transparence, mais ces derniers n'ont pas dit leur dernier mot et pourraient encourager les divisions européennes sur le sujet car les intérêts économiques sont importants.
Vieux serpent de mer qui apparait la plupart du temps lorsque l'un des géants du numérique se fait pincer pour optimisation fiscale, la taxation des GAFA - Google, Amazon, Facebook, Apple - sera sans doute à l'ordre du jour de la prochaine réunion des ministres européens des Finances, le 16 septembre prochain à Tallinn, en Estonie.
Après sept années d'enquête, Bruxelles a condamné la firme américaine, mardi 27 juin, à une amende record de 2,42 milliards d'euros, pour abus de position dominante. C'est loin d'être la première fois que la Commission sanctionne l'un des géants du numérique.
Google se conforme à la décision de la Cour européenne de justice et accepte de se mettre en règle avec le droit à l'oubli. Les Européens pourront désormais demander au géant américain d'effacer leurs données personnelles en complétant un formulaire en ligne.
Google doit au plus vite respecter la législation européenne en matière de "droit à l'oubli". Un Espagnol, Mario Costeja, a fait plier le géant américain en remportant devant la Cour de justice de l'Union européenne (CJUE) un procès historique obligeant Google à effacer les données privées.
La vendetta de Google va-t-elle s'abattre sur la presse allemande? Avec l'adoption de la "Lex Google" en Allemagne, les éditeurs pensaient contraindre les moteurs de recherche à respecter les droits d'auteurs. Mais dans ce bras de fer, Google, le leader sur le marché, dispose d'un argument de poids: les internautes. Sans Google, pas d'audience.
Le site de ragots en ligne iShareGossip.com, qui invite au harcèlement scolaire, a été bloqué en Allemagne le 30 mars, par les principaux moteurs de recherche. Toujours en activité, accessible depuis les moteurs de recherche étrangers, il continue de miner l’intimité des ados allemands.
Google a numérisé des centaines d'œuvres d'art en partenariat avec dix-sept grands musées internationaux, dont le château de Versailles. Leur visite virtuelle et l’étude minutieuse de certains tableaux est désormais possible sur Internet.
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