Les élections espagnoles ont débouché dimanche sur une chambre introuvable qui rend difficile la réunion d’une coalition. Mais plusieurs pays – l’Italie, l’Autriche, la Belgique et peut-être bientôt le Royaume-Uni – peinent à constituer des majorités de gouvernement dans une Europe globalement à droite.
Attention, danger d'explosion ! Selon le FMI, les prix de l'immobilier à Londres ont atteint un tel niveau que cette bulle spéculative peut exploser. Le gouvernement ne semble pas s'en inquiéter. Les premières victimes sont les classes moyennes.
Les Italiens n'approuvent pas le coup d'Etat politique peu démocratique de Matteo Renzi. Ils sont pourtant nombreux à estimer qu'il est la dernière chance pour leur pays en crise. Un sacré défi pour cet homme de 39 ans sans grande expérience.
Désavoué jeudi soir par la direction nationale de son parti, Enrico Letta jette l’éponge. Une démission orchestrée par le jeune Matteo Renzi, qui prend la tête du gouvernement.
A en croire le ministre de la santé britannique, le tourisme médical est un abus qu'il est urgent d'enrayer. Mais une récente étude discrédite cette croisade gouvernementale: les patients étrangers rapporteraient des millions au Royaume-Uni.
Les députés grecs d'Aube Dorée et son dirigeant vont devoir répondre du meurtre du jeune rappeur. L'emprise mafieuse de ce parti néonazi est mise à jour. La gauche et la Justice se sont enfin mobilisées face la multiplication de violences fascistes. Récit.
"Démission!" Après 100 jours de manifestations anti-gouvernementales, rien ou presque ne semble avoir changé en Bulgarie. Retour sur une révolte (presque) oubliée.
Mariano Rajoy sur un siège éjectable? Un scandale de corruption fait trembler le Parti populaire et implique directement le chef du gouvernement espagnol. Explication de l'affaire en cinq points, par notre correspondant à Madrid.
Alors que l’exécutif d’unité nationale formé par le démocrate Enrico Letta prêtait serment, un homme en proie au désespoir a tiré sur les carabiniers en service devant la présidence du Conseil. Un geste fou qui reflète le climat qui règne en Italie depuis plusieurs mois.
Malgré des divergences fondamentales, droite et gauche seraient sur le point de former un gouvernement de coalition. Placé sous la houlette du démocrate Enrico Letta, il devrait obtenir la confiance lundi prochain. Sa durée de vie serait des plus limitée.
Après deux mois d’incertitude, le chef de l’Etat Giorgio Napolitano, tout juste reconduit dans ses fonctions à 88 ans, vient de charger Enrico Letta de former le gouvernement. Ce numéro deux du Parti démocrate âgé de 46 ans va devoir constituer un cabinet de coalition avec la droite berlusconienne
Le leader du parti conservateur Nouvelle démocratie, Andonis Samaras, a finalement réussi à former un gouvernement avec le PASOK et la Gauche Démocratique. Un mariage gouvernemental par nécessité négocié par les leaders de ces trois formations que tout oppose, sauf de vouloir rester dans la zone euro. Portraits des protagonistes.
Après la victoire des conservateurs en Espagne, l'Union européenne compte désormais 18 gouvernements de droite sur 27. La gauche cinq et très bientôt seulement quatre. Pourtant, si la crise a pour effet de faire "sortir les sortants", elle ne nuit pas plus à la gauche qu'à la droite.
Silvio Berlusconi a démissionné samedi soir. Mais marchandages et magouilles se multiplient à Rome ou, à gauche comme à droite, on tente de monnayer son soutien au futur gouvernement Monti. Washington, Paris et Berlin font pression sur le président Napolitano pour qu’il tienne bon.
La politique belge d'immigration et les procédures de légalisation des immigrés sont kafkaïennes. Dans un pays sans gouvernement, les sans-papiers survivent dans le dénuement et la précarité totale, sans savoir vraiment comment pouvoir régulariser leur situation. Ultime recours: manifester.
Le 6 février, la sénatrice Marleen Temmerman, du Parti socialiste flamand, a lancé l'énième initiative pour tenter de secouer les partis politiques: les femmes belges sont invitées à "garder leurs jambes fermées" jusqu’à la formation d'un gouvernement. Un moyen également de protester contre la domination des hommes en politique.
Plus de 200 jours de négociations et toujours pas de gouvernement en vue en Belgique. Johan Vande Lanotte, le conciliateur chargé de rapprocher le point de vue des partis francophones et néerlandophones, a soumis sa démission au Roi Albert II.